POURSUITES JUDICIAIRES



Plainte contre le journaliste Naoufel Ouertani

Publié le 22/12/2012 à 23:05 par observatoire-medias-tunisiens
Plainte deposée contre le journaliste Naoufel Ouertani
Par Tunisie Numérique | Publié: 20/12/2012

Selon une information véhiculée par Jawhara Fm, la secrétaire de la direction de la télévision nationale envisage de porter plainte contre le journaliste Naoufel Ouertani. Le présentateur de l’émission “Labes aurait refusé de communiquer le numéro de fax de la chaîne Atounyssia au sujet d’un droit de réponse de la direction de la télévision nationale.

Slim Riahi poursuit en justice un journal

Publié le 15/12/2012 à 23:39 par observatoire-medias-tunisiens Tags : background centerblog
13/12/2012 | Mise à jour : 00:00
Tunisie: Slim Riahi poursuit en justice un journal pour chantage
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Le Président de l’Union Patriotique Libre, Slim Riahi, vient de poursuivre en justice un journal quotidien de langue arabe.

Le Président du Club Africain accuse le journal en question de chantage. Ses responsables lui ont proposé d’aider le journal en difficulté en y diffusant des insertions publicitaires de ses sociétés. Mais lorsqu’il n’a pas donné suite à cette proposition, il s’est vu attaqué d’une façon continue.

Selon les avocats de Riahi, ces attaques sont tournées en campagne orchestrée de diffamation et de dénigrement, visant à salir leurs clients.Raison pour laquelle,il a décidé de réagir en portant l’affaire devant la justice.

Nabil Karoui partie civile apres l'attaque de sa maison

Publié le 02/12/2012 à 15:03 par observatoire-medias-tunisiens Tags : article femme film centerblog pub
Après l’attaque de sa maison, Nabil Karoui se constitue partie civile
publié le 28/11/2012
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Suite à l’attaque de sa résidence, Nabil Karoui a décidé de se constituer partie civile. 

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Après l’attaque de sa maison, Nabil Karoui se constitue partie civile
Nabil Karoui a déposé sa demande auprès du juge d’instruction en charge de l’affaire sachant que les investigations sont encours en ce qui concerne l’attaque de la maison du plaignant.
Rappelons que la maison de Nabil Karoui a été envahie par un groupe de personnes inconnues, suite à la diffusion du film « Persépolis » sur Nessma Tv. Les assaillants ont également essayé de violer la femme de ménage.  

instrumentalisation des medias contre la justice

Publié le 02/12/2012 à 14:49 par observatoire-medias-tunisiens Tags : fond article enfants femme france dieu message nature nuit mort news
Noureddine Bhiri dénonce une instrumentalisation des médias contre la justice (vidéo)  Envoyer cette page  9  27/11/2012 11:08
Invité sur le plateau de Shems Fm, le ministre de la justice Noureddine Bhiri a démenti en date du 26 novembre 2012 les déclarations faites par un des avocats de Sami Fehri, concernant une rencontre entre ce dernier et Me Saïda Akremi.
Selon M. Bhiri, Saïda Akremi était en visite dans les prisons en compagnie d’une délégation, en sa qualité de présidente de l’Association Internationale de Soutien aux prisonniers politiques. M. Bhiri a démenti le fait que la visite ait pu avoir lieu tard dans la soirée, précisant que les prisons ne peuvent, en aucun cas, être ouvertes à une heure pareille.
Le ministre de la Justice a ensuite déclaré que «malheureusement, certaines parties dont des avocats, ont opté pour des "plaidoiries" sur des chaînes TV et des médias en général. C’est en fait un des effets de la révolution qui est de nature à engendrer un renversement de toutes les valeurs politiques, sociales et même morales. En suivant cette logique, des avocats se mettent à plaider via les médias au lieu de le faire devant les tribunaux. On tente de faire croire que c’est l’opinion publique qui décrètera le verdict, or c’est le rôle du juge et de la justice.
Certains pensent, à tort, qu’une émission diffusée la veille d’un procès peut avoir de l’effet sur le verdict!».

D.M

6 commentairesSami el fehri n'est que animateur et pas politicien hamahama |27-11-2012 12:55 et cette délégation doit visiter que les prisonniers politiques mais pas les corrompus
mais pas ceux qui ont était corrompus par les politiciens a chacun sa place et même en qualité de présidente de cette association que vous spécifiées soutien au prisonniers politique mais pas tous les prisonniers voleurs de poules agresseurs ou autres motif de emprisonnement l'heure de la visite Maquillée ou pas ce n'est pas l'urgence
et je ne pense pas que ces une plaidoirie ces plus une informations justifier démocratique et républicaine ces fini de étouffées les affaires
tous doit être transparent et si un ministre de justice contre ça ces que ce grand mal qui ont donner les tunisiens et sa jeunesses (la révolution) tombe dans l'oublie changer le discours qui ne ce vend plus vous avancer que vous avais raisons tout le Temp et ces toujours les autres qui ne savent pas ce comportées ( avocat journalistes médias et même le peuple ) LE PAUVRE, IL NE PEUT FAIRE MIEUX...Citoyen_H |27-11-2012 12:50 Dès qu'un article ou un document, dévoilent leur tartufferie, le tort retombe systématiquement sur les médias.
Bandes d'incompétents, vous courrez tout droit à votre perte. Les Tunisiens qui vous aviez embobiné avant les élections, ont ouvert leurs yeux.
Commencez à préparer vos couffins et à démanteler vos tentes de bédouins, vos jours sont comptés.
Vous ne pourrez jamais museler l'opinion publique. Commencez à chercher des avocats, car vos futurs procès risquent d'être bien garnis.
ces terroristes ...........regardez ,vous allez comprendre salahtataouine |27-11-2012 12:35 142 venus de 18 pays different : 47 saoudiens 24 libyens 10 tunisiens 9 egyptiens 6 quataris et 11 afgans ..........entre autre : l internationale salafiste ..........Que dieu protege notre PATRIELes enfants de ton maitre et selonsalahtataouine |27-11-2012 12:14 "alwatan.com.syr" .........La liste de 10 terroristes tubisiens ont eté tué en syrie a eté publié ce matin ............Les enfants de ghannouchesten sement la mort et le desordre partout ..........Là ou vous passez ,anciens taulards ou ex exikés 5 etoiles LE DESORDRE est ROI ...................Il prend les tunisiens pour des débiles jilani |27-11-2012 11:34 Ce monsieur ne sait pas ce que veut dire conflit d'intérêt. En France, une journaliste a démissionné des émissions politiques par ce que son compagnon est devenu ministre. Ce monsieur n'a même pas un degré de rjoulia avec un frère pédophile et une femme qui erre dans la prison la nuit. C'est n'importe quoi. Diversion yé B'hiri, les médias te font perdre la bouleHatemC |27-11-2012 11:29 STOP. En quelle qualité et qui a mandaté votre femme à rendre visite à ce type ? A t-elle un lien de parenté avec Fehri pour se permettre de lui rendre visite en prison ? Fait-elle parti du comité de défense de ce type ? répondez à ces questions au lieu de vous engouffrer dans des explications scabreuses en déniogrant encore une fois les médias qui découvrent vos manigances infecte et basses. POURQUOI et en QUALITE de qui A T ELLE RENDU VISITE A CE TYPE ? Hatem Chaieb1 Votre commentairePseudo*E-mail*Titre*TexteConditions d'utilisations- Les commentaires sont envoyés par les lecteurs de Business News et ne sont pas rédigés par les journalistes.
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plainte de nessma contre naoufel ouertani

Publié le 25/11/2012 à 01:34 par observatoire-medias-tunisiens Tags : image background société cadre png affiche
Nessma intente un procès contre Naoufel Ouertani
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Dans un communiqué daté du 23 novembre 2012, «la direction générale de la société Nessma Broadcast a pris connaissance, avec indignation, de l’attaque verbale violente portée contre la chaîne, ses actionnaires et son président directeur général, le 17 novembre 2012 par l’animateur Naoufel Ouertani dans le cadre de son émission LABESS au cours de laquelle il a volontairement avancé nombre de rumeurs et d’allégations mensongères et sans preuves tangibles, outre le fait d’adresser à la chaîne, à ses actionnaires, à sa direction générale et à ses personnels, journalistes et techniciens, des accusations dangereuses infondées revêtant un caractère diffamatoire avéré ».
Tout en démentant catégoriquement « les affabulations et calomnies véhiculées par le dénommé Naoufel Ouertani, la direction générale de Nessma ne peut que dénoncer cette tentative de désinformation et cette agression gratuite qui n’exprime, en réalité, dans un style mesquin, que l’embarras et la confusion de son auteur ».

En tout état de cause, et « devant un tel comportement tendant, de manière dérisoire, à porter atteinte à la chaîne, les actionnaires de Nessma et sa direction générale préfèrent s’élever au-dessus d’un débat, aussi subalterne que stérile, et décident d’intenter une action en justice. »

plainte du ministre de l'emploi contre Assafir

Publié le 25/11/2012 à 00:56 par observatoire-medias-tunisiens Tags : article news

Maatar porte plainte contre le journal Assafir pour diffamation
publié le 22/11/2012
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Abdelwahab Maatar, ministre de l’Emploi et 6 autres directeurs au ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, auraient porté plainte contre le journal Assafir pour diffamation. 

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Maatar porte plainte contre le journal Assafir pour diffamation
Maatar porte plainte contre le journal Assafir pour diffamation
Assabah News rapporte à ce propos, que le journal Assafir aurait publié un article concernant des dossiers de corruption au sein du ministère de l’Emploi. Ces dossiers concerneraient la promotion de certains directeurs quoiqu’ils soient des vestiges de l’ancien régime.
La même source a ajouté que le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle aurait menacé les directeurs en question pour les inciter à porter plainte contre le journal Assafir. D’ailleurs, il est prévu que le directeur du journal, Ramzi Jebari, comparaisse devant la justice jeudi 22 novembre.

Essebsi et Nabil Karoui devant la justice

Publié le 18/11/2012 à 17:40 par observatoire-medias-tunisiens

Béji Caïd Essebsi et Nabil Karoui ont été convoqués pour comparaître devant le juge d’instruction, lundi 19 novembre 2012.
Cette convocation fait suite à la plainte déposée le 7 novembre courant, par les services du contentieux de l’Etat, représentant officiellement l’Etat tunisien, contre l’ancien Premier ministre Béji Caïd Essebsi et contre le représentant légal de la chaîne Nessma TV, concernant l’enregistrement de la conversation privée tenue lors de la passation de pouvoir entre l’ancien Premier ministre Béji Caïd Essebsi et l’actuel chef du gouvernement Hamadi Jebali.

MM. Essebsi et Karoui seront entendus par le doyen des juges d’instruction qui interrogera également le représentant du contentieux de l’Etat.
Le juge devrait, théoriquement, interroger, ultérieurement, le chef du gouvernement, Hamadi Jebali.

imam salafiste arreté

Publié le 15/11/2012 à 02:03 par observatoire-medias-tunisiens

Nasreddine Aloui, l’imam salafiste de la mosquée Al Nour, à Douar Hicher ( La Manouba), vient d’être arrêté, aujourd’hui, samedi 3 novembre 2012.

poursuite d'un imam salafiste et d'attunissya

Publié le 15/11/2012 à 02:01 par observatoire-medias-tunisiens Tags : affiche background mort

Ouverture d’une enquête à l’encontre de l’imam de la mosquée «Al Nour» et d’Ettounsiya

Le ministère public a ordonné l’ouverture d’une enquête à l’encontre de Nasreddine Aloui, nouvel imam de la mosquée «Al Nour» à Douar Hicher (gouvernorat de la Manouba) ainsi que de la chaine Ettounsiya qui l’a invité à son émission.
Il est à rappeler que cet imam est déjà passé sur la chaine Zitouna TV d’Oussama Ben Salem, en tenant le même type de propos.

À noter également que l’émission était diffusée en direct et que le présentateur, Moez Ben Gharbia, avait tenté, à plusieurs reprises, de recadrer l’imam, avant de lui couper définitivement la parole suite aux propos qu’il avait tenus. Les deux ministres, Samir Dilou et Ali Laârayedh, présents sur le plateau, n’ont pas condamné, quant à eux, ces propos, poursuivant normalement le débat.
Par ailleurs, le représentant salafiste avait été invité à intervenir (en duplex), afin de donner son point de vue sur les troubles survenus récemment à Douar Hicher ayant conduit à la mort de 2 salafistes.

plainte contre alaa chebbi

Publié le 15/11/2012 à 01:19 par observatoire-medias-tunisiens Tags : photo article fille

Ala Chebbi et son émission ''3andi Man9ollek'' sur le banc des accusés: Une participante porte plainte
publié le 05/11/2012
Le plateau de 3andi Man9ollek, une émission animée par Ala Chebbi et diffusée sur Ettounissia, a été le théâtre à une scène émouvante. Une jeune fille a réussi à faire pression sur son invitée pour lui faire avouer qu’elle était sa mère biologique et qu’elle l’avait abandonnée dès sa naissance puisqu’elle était le fruit d’une « relation illégale ».

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Ala Chebbi et son émission ''3andi Man9ollek'' sur le banc des accusés: Une participante porte plainte
Ala Chebbi et son émission ''3andi Man9ollek'' sur le banc des accusés: Une participante porte plainte
La mère, mariée depuis plusieurs années, a nié avoir une relation avec la jeune fille qui l’a invité mais elle a fini par craquer et avouer sa parenté avec l’invitée d'Ala Chebbi. Suite à l’enregistrement de l’émission, la mère aurait demandé à l’animateur de dissimuler son visage pour la diffusion de l’émission.
Or, comme les spectateurs l’ont certainement constaté, Ala Chebbi ne s’est pas soumis aux conditions de son invitée. En effet, cette dernière aurait chargé, la député Me Yamina Zoghlami de porter plainte contre l’animateur. La député a, d’ailleurs, indiqué, dans une vidéo publiée sur facebook, que cet épisode a été fortement critiqué et considéré comme une atteinte à la réputation de l’invitée. 

plainte de la police contre ben brik

Publié le 15/11/2012 à 01:04 par observatoire-medias-tunisiens Tags : centerblog affiche pub background blog news vie article message internet cadres

Le syndicat de la police de Béja dépose une plainte contre Taoufik Ben Brik

Selon les déclarations de Saber Kefi, secrétaire général du syndicat de base des agents et des cadres de la sûreté nationale à Béja, sur les ondes de Shems Fm, aujourd’hui, mardi 6 novembre 2012, une plainte a été déposée auprès du Procureur de la République, contre Taoufik Ben Brik, « pour ses propos injurieux envers les membres du secteur de la sécurité

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le salafiste bilel chaouachi libéré

Publié le 15/11/2012 à 00:36 par observatoire-medias-tunisiens
Tunisie : Le salafiste Bilel Chaouachi libéré African Manager Publié dans African Manager le 10 - 11 - 2012 L e juge d'instruction du 12ème bureau du tribunal de première instance de Tunis, a interrogé, vendredi, le salafiste Bilel Chaouachi, qui a fait une apparition télévisée, lors de l'émission « 9 heures du soir » sur Attounssia tv. Le magistrat instructeur a ordonné sa libération, rapporte le site Attounssia.. Le prévenu est poursuivi dans le cadre de trois affaires, notamment les événements de l'ambassade américaine à Tunis, ceux de l'aéroport de Tunis-Carthage

salafistes arrétés apres leur intervention à la tv

Publié le 15/11/2012 à 00:25 par observatoire-medias-tunisiens Tags : image video jeune bretagne
 Après l'arrestation de Bilel Chaouachi, sa mère s’en prend à Ennahdha dans une vidéo
© tekiano.com | Jeudi, 08 Novembre 2012 08:59| Mots clés : salafiste bilel chaouachi nasreddine aloui tunisie douar hicher attounissia

bilel-chaouci-mere-081112Invité sur le plateau d'Attounissia lundi 5 novembre, Bilel Chaouchi, jeune salafiste de 26 ans, a été arrêté par la police le lendemain, à Ras Tabia. Il serait impliqué dans l'attaque de l'ambassade américaine le 14 septembre dernier. Dans une vidéo, publiée hier par la page djihadiste Talaba Revolution, sa mère s'en prend à Ennahdha.
Participant au débat télévisé sur la chaîne Attounissia, aux côté d' Abdelfatah Mourou, Mahmoud Baroudi, Chokri Belaid et Béchir Ben Hassen, Bilel Chaouchi, était venu défendre le courant salafiste djihadiste auquel il appartient, accusé d'être derrière les violences survenues à Douar Hicher.
Quelques jours plutôt, et durant cette même émission Nasreddine Aloui avait brandi son linceul à la télévision et s'était attaqué au ministre de l'Intérieur Ali Laâryedh. La séquence a choqué les milliers de téléspectateurs tunisiens. Beaucoup plus calme en apparence, Bilel Chaouchi avait donc pour mission de faire oublier cette image. Il n'a toutefois pas manquer de défendre ses « frères djihadistes » et affirmé avoir pour idole Oussema Ben Laden. « Mais la Tunisie n'est pas une terre pour le Djihad » a-t-il rassuré.
Arrêté le lendemain par la police, sa mère diffuse une vidéo où elle accuse les autorités de l'avoir «kidnappé». « Ce sont des pratiques pires que celles qu'on avait sous Ben Ali, car mon fils n'était pas recherché ». La mère de Bilel Chaouachi s'attaque, de manière virulente, au parti Ennahdha qu'elle qualifie d «ennemi» et demande « Où était Ennahdha, pendant la révolution ? Nous avons manifesté contre Ben Ali et nous avons subi sa répression, alors qu'eux, ils avaient fui aux Etats-Unis ou en Grande Bretagne. Et maintenant, ils ne cherchent que le pouvoir et les postes politiques ».

poursuite de lotfi abdelli par un avocat

Publié le 02/11/2012 à 20:16 par observatoire-medias-tunisiens Tags : background pub
24/10/2012 | Mise à jour : 15:59
Tunisie- Fethi Laâyouni poursuit en justice Lotfi Abdelli
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L’avocat Fethi Laâyouni vient de porter plainte contre l’artiste Lotfi Abdelli pour atteinte aux bonnes mœurs.

Cette affaire vient suite au comportement jugé choquant de l’artiste en question, qui n’a pas hésité à prononcer des vulgarités et à faire des gestes indélicats dans une émission télévisée sur Hannibal TV pour exprimer sa position par rapport au gouvernement de la Troïka.
Sachant que Fethi Laâyouni a été longtemps l'avocat de la chaîne HTV et un des chroniqueurs de ses émissions les plus réussies telles que "An Hosni Niya" et "Al Hakika".

nessma se plaint pour le vol d'un enregistrement

Publié le 02/11/2012 à 20:13 par observatoire-medias-tunisiens
Nessma Tv aura recours à la justice pour trouver l'origine de la fuite de ses archives 0 Com(s) 22-10-2012 20:14:36


La chaîne de télévision Nessma Tv a publié aujourd'hui, 22 octobre 2012, un communiqué dans lequel elle annonçait vouloir entamer une procédure en justice contre X pour vol de ses archives. A l'origine de cette poursuite, la fuite de l'entretien entre Béji Caïed Essebsi et Hamadi Jebali qui a eu lieu lors de la passation de pouvoir entre les deux hommes. L'interview est en réalité un enregistrement rare et unique que seule la chaine possédait et qui fait partie de ses archives, sa divulgation et son partage sur des réseaux sociaux représentent donc des crimes dont la justice déterminera les auteurs.

les journalistes interdits de suivre un procès

Publié le 02/11/2012 à 20:10 par observatoire-medias-tunisiens
Procès de Habib Kasdoghli: Les journalistes ne sont pas les bienvenus 0 Com(s) 25-10-2012 10:41:23 mosaique

Dans la matinée du jeudi 25 octobre 2012 une marche protestataire a été organisée devant le tribunal de première instance de Tunis en guise de soutien doyen de la Faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba, Habib Kasdoghli, accusé d’avoir agressé une étudiante portant le niqab.

Le procureur de la république a émis une interdiction aux journalistes de suivre la conduite du procès. Notre correspondante Bochra Selelmi sur place revient sur cette marche de soutien

le blogueur sofiane chourabi condamné à 104 d

Publié le 02/11/2012 à 19:51 par observatoire-medias-tunisiens Tags : image background png affiche
Tunisie - Sofiane Chourabi et Mehdi Jelassi condamnés à une amende de 104 dinars chacun
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Le Tribunal cantonal de Menzel Temime (Cap Bon) a condamné Sofiane Chourabi et Mehdi Jelassi à une amende de104 dinars chacun pour les chefs d’inculpations d’atteinte à la pudeur et d’ivresse sur la voie publique.

coktail molotov sur un magazine pour enfants

Publié le 10/10/2012 à 00:08 par observatoire-medias-tunisiens Tags : image monde histoire enfants femme roman
09/10/2012 | Mise à jour : 15:18
Tunisie - " Sihem Badi, la femme qui n'aimait pas le fromage"
Il ne s'agit pas d'un nouveau roman de Douglas Kennedy mais de l'histoire d'une femme promue provisoirement Ministre de la Femme et de la Famille dans un pays qui vit une période transitoire.


Tout récemment, le monde entier a été secoué par une sordide histoire de viol d'une jeune femme tunisienne par 3 policiers suivie du procès de cette même jeune femme poursuivie pour atteinte aux bonnes moeurs.
Mais il existe une personne au monde qui semble avoir résisté à ce tsunami planétaire et qui est bizarrement restée quelques jours indifférente à ce drame, il s'agit de Sihem Badi, Ministre de la Femme, qui s'est signalée par son silence assourdissant, une semaine durant.
Et voilà que notre Ministre semble se réveiller de sa torpeur et se rappeler qu'elle est dans l'obligation de travailler. D'aucuns auraient pu penser que Sihem Badi allait enfin s'occuper du dossier brûlant des écoles coraniques qui prolifèrent de manière anarchique dans les quartiers populaires et dans lesquelles on procède à un véritable endoctrinement sectaire à l'instar de ce qui se passe dans les "Madrassas" de Pechawar.

Dans ces écoles, on apprend aux filles à se voiler dès le très jeune âge, leur volant ainsi cette innocente enfance; quant aux garçons,on les prépare à être de futurs bons Djihadistes!
Mais il a fallu déchanter; en effet, le réveil tonitruant de Madame la Ministre a consisté à vouloir éventuellement poursuivre en justice les publicitaires qui avaient réalisé le spot fromage contenant le slogan ''Tahli Jben'', qui selon la ministre est utilisé par les consommateurs de drogue pour désigner le manque !!!!
Non, personne ne rêve, Madame la Ministre paraît parler le plus sérieusement du monde, au cas où il s’avère que les enfants peuvent utiliser le jargon des consommateurs.
Le comportement de Sihem Badi est à l'image de celui de tout le gouvernement, incapable de se fixer des objectifs clairs et d'établir des priorités et se retrouvant en train de patauger !

Moez Ben Salem

le magazine arc en ciel devant la justice

Publié le 09/10/2012 à 23:58 par observatoire-medias-tunisiens Tags : article enfants femme element
Le directeur de la rédaction du magazine "arc en ciel" convoqué par la police judiciaireElement/24821-Le-directeur-de-la-r%C3%A9daction-du-magazine--arc-en-ciel--convoqu%C3%A9-par-la-police-judiciaire.html#com">0 Com(s)
09-10-2012 19:24:51
Le directeur de la rédaction du magazine pour enfants "arc en ciel" Mongi Chebbi a reçu aujourd'hui mardi 9 octobre une convocation de la police judiciaire de Tunis. Cette convocation intervient suite à la plainte déposée par le ministère des affaires de femme après la publication d'un article sur la fabrication du cocktail Molotov. Mongi Chebbi doit se rendre demain au siège de la police judiciaire.


faten nasra devant la justice

Publié le 09/10/2012 à 23:55 par observatoire-medias-tunisiens Tags : fille cadre
09/10/2012 | Mise à jour : 00:00
Tunisie - Faten Trabelsi Nasra devant le juge d’instruction
Faten Trabelsi, épouse de Hamdi Nasra (le fils de Larbi Nasra, propriétaire de Hannibal TV), et fille de Adel Ben Mohamed Trabelsi, lui-même frère de Leila Trabelsi, a comparu, lundi 8 octobre, devant le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis.
Il semblerait que Faten ait été entendue dans le cadre d’une affaire liée à des abus de biens sociaux et à des biens mal acquis.
Suite à son audition, elle a été laissée en état de liberté.

le ministere de la femme poursuit un magazine

Publié le 09/10/2012 à 23:52 par observatoire-medias-tunisiens Tags : article enfants femme société nature
Le ministère des affaires de la femme et de la famille a indiqué dans un communiqué publié lundi que la déléguée générale pour la protection de l'enfance a déposé une plainte contre la société tunisienne de diffusion et des arts graphiques suite à la publication dans le numéro 302 du magazine pour enfants « Kaws Kouzah », d'un article apprenant aux enfants comment faire un cocktail molotov.

L'article explique avec beaucoup de détails comment fabriquer un cocktail molotov, ses composants et ses domaines d'utilisation.

C'est une démarche très dangereuse et très grave pour les enfants qui sont curieux de nature, peut-on lire dans la plainte qui a été déposée auprès du procureur de la république.

La déléguée générale pour la protection de l'enfance estime que le contenu de l'article est dangereux pour les enfants et risque de mettre leur sécurité en péril.

Elle a mis en garde contre l'éventualité d'utiliser cette arme incendiaire comme jouet ou dans des actes de violence, exposant, ainsi, tout le pays au danger.

oussamaromdhani libéré

Publié le 27/09/2012 à 00:06 par observatoire-medias-tunisiens Tags : cadre
26/09/2012 | Mise à jour : 20:49
Tunisie - Libération d'Oussama Romdhani
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L’ex-ministre de la communication et ex-PDG de la fameuse ATCE, Oussama Romdhani, qui a été arrêté récemment, vient d'être libéré.
Romdhani était en détention préventive à la caserne d’El Aouina dans le cadre d’affaires concernant les emplois fictifs à l’ATCE.
L’enquête dans cette affaire avait été menée par un juge d’instruction du Tribunal de l’Ariana à propos des faveurs distribuées par l’ATCE aux propagandistes.

borhen bsaies libéré

Publié le 27/09/2012 à 00:04 par observatoire-medias-tunisiens Tags : cadre

Le journaliste tunisien Borhène Bsaïes vient d’être libéré après avoir été entendu par un juge d’instruction du Tribunal de l’Ariana, apprend-on de source judiciaire.
Il a été arrêté hier dans le cadre d’une enquête touchant un emploi fictif.
La libération a également touché Oussama Romdhani et deux anciens directeurs de la Sotetel.

borhene bsaies arreté pour malversation

Publié le 26/09/2012 à 23:44 par observatoire-medias-tunisiens Tags : société element
Borhen Bsaïess arrêté pour une affaire de malversation Element/24295-Borhen-Bsa%C3%AFess-arr%C3%AAt%C3%A9-pour-une-affaire-de-malversation.html#com">0 Com(s)
25-09-2012 17:36:38
Le juge d'instruction auprès du Tribunal de Première instance de Tunis a émis un mandat d'arrêt à l'encontre de Borhene Bsaïess dans une affaire de malversation et de corruption qui concerne la société SOTETEL où il occupait le poste d'attaché de presse.
L'ex-directeur général de l'ATCE Oussema Romdhaniet deux autres directeurs de la SOTETEL ont également été arrêtés

detention de bsaies et oussema romdhani

Publié le 26/09/2012 à 23:32 par observatoire-medias-tunisiens
Tunisie – Détention préventive de Borhène Bsaïes et Oussama Romdhani

Le journaliste tunisien Borhène Bsaïes et l’ancien ministre de la Communication Oussama Romdhani sont actuellement en détention préventive à la caserne d’El Aouina. Deux anciens DG de la Sotetel sont également arrêtés, mais leurs noms n’ont pas été dévoilés.
Légalement, cette détention peut aller jusqu’à six jours et doit se solder par la libération ou un mandat de dépôt.

Ils sont arrêtés dans le cadre d’une enquête menée par un juge d’instruction du Tribunal de l’Ariana à propos de salaires indus que Borhène Bsaïes a obtenus à l’époque de Ben Ali.
Ce dernier était salarié à la fois à la Sotetel (directeur central) et au ministère de l’Education (enseignant au secondaire), ce qui est interdit par la loi, d’autant plus qu’il était absent à ses deux postes.
Il a été, à l’époque, mobilisé par l’ATCE à des fins propagandistes. Il rédigeait des articles et participait à des émissions télévisées défendant la politique et le régime de Zine El Abidine Ben Ali.
L’ATCE était alors dirigée par Oussama Romdhani avant qu’il ne soit promu ministre à la fin de l’année 2009.

Borhane Bsaies interdit de voyage

Publié le 22/09/2012 à 23:27 par observatoire-medias-tunisiens Tags : cadre voyage affiche
Borhane B’saïes interdit de voyage

Nous apprenons que le juge d’instruction au Tribunal de première instance de l’Ariana a émis, aujourd’hui mercredi 19 septembre 2012, une décision d’interdiction de voyage à l’encontre de Borhane B’saïes.
Cette décision a été prise dans le cadre de l’instruction de l’affaire portant sur des malversations au sein de la Sotetel.

conflit non tranché:nessma_attunisya

Publié le 27/08/2012 à 00:31 par observatoire-medias-tunisiens Tags : société
26/08/2012 | Mise à jour : 18:03
Tunisie : Nessma déclare ne pas avoir perdu son procès contre Cactus
Suite à la publication par des médias de l'information relative au jugement rendu par le tribunal de première instance de Tunis en faveur de la société "Cactus Prod" contre la Société "Zig Zag Prod" et "Nessma Broadcast", Maître Leïla Ben Debba , avocate chargée du dossier, se voit dans l'obligation d'apporter les précisions suivantes :
-L'affaire en référé sur laquelle, il a été tranché était celle enregistrée sous le N° 14480 et déclenchée par la Société "Zig Zag Productions " et "Nessma Broadcast" contre la Société "Cactus Prod", le juge a refusé la demande pour des raisons que nous ignorons jusqu'à présent.
-La justice n'a pas, contrairement à ce qu’ont rapporté des médias, tranché en faveur de ""Cactus Prod" dans la plainte déposée par son mandataire, madame Elhem Torjam contre la Société "Zig Zag Productions" et "Nessma Broadcast".
La plainte est encore à l'instruction et donc aucune suite n'a encore été donnée dans cette affaire pour laquelle les représentants judiciaires de "Zig Zag" et "Nessma" n'ont pas encore été entendus. »

plainte contre al watanya2

Publié le 26/08/2012 à 02:41 par observatoire-medias-tunisiens Tags : article texte

La chaîne nationale Al Wataniya 2 au banc des accusés
publié le 02/08/2012 par N. J.
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Une plainte a été déposée à l’encontre de la chaîne nationale Al Wataniya 2. En cause, la diffusion de la série humoristique « Bab El Hara 2100 ».

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La chaîne nationale Al Wataniya 2 au banc des accusés
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La chaîne nationale Al Wataniya 2 au banc des accusés
Dés l’avènement du mois de Ramadhan, la chaîne Al Wataniya 2 diffuse la série « Bab El Hara 2100 », une parodie du feuilleton syrien « Bab El Hara ».
Cette série est, selon le générique, une collaboration entre Thoraya Jebari et Haifa Mohamed Araâr. Or, il s’est avéré que le scénario de la série a été écrit par Anis Bejaoui et Faouzi Majeri.
Ces derniers ont, en effet, indiqué, au quotidien Assarih, que le texte leur appartient et qu’ils détiennent les documents nécessaires pour le prouver, à savoir la décharge signée lors du dépôt du texte précédemment cité auprès de l’Organisme Tunisien de la Protection des Droits d’Auteurs.
Anis Bejaoui a expliqué qu’il a rencontré Haifa Mohamed Araâr laquelle lui a indiqué avoir une boite de production. Suite à quoi, il lui a fait part de son projet, notamment la série Bab El Hara 2100.
La même source a ajouté que Haifa Mohamed Araâr a été réceptive quant à l’idée d’une future collaboration, mais la série a été diffusée plus tard sur la Wataniya 2 sans l’approbation des auteurs.
Une plainte a été donc déposée à l’encontre de la réalisatrice Haifa Mohamed Araâr, la scénariste Thoraya Jebari et la chaine nationale Al Wataniya 2 en vue de suspendre la diffusion de la série et revendiquer la compensation des dommages causés.

poursuites contre attariq aljadid

Publié le 26/08/2012 à 01:36 par observatoire-medias-tunisiens Tags : homme article amis 2010 société nature cadre pensée
Communiqué du Journal Attariq Al Jadid à propos des poursuites engagées contre lui

Adel Hajji, journaliste à Attariq Al jadid, a été convoqué ce mardi 14 août 2012 par un juge d'instruction près le Tribunal de 1e Instance de Tunis, sur plainte du Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, suite à un article de ce journaliste, publié dans le numéro du journal daté du 16 juin dernier et intitulé:"Après avoir réglé tous les dossiers, le ministre de l'enseignement supérieur détermine la qibla"(direction de la prière). Adel y évoque des instructions données par ce ministère pour que la direction de la qibla soit indiquée dans les bureaux. Le ministre demande dans sa plainte que le journaliste soit poursuivi pour "diffamation et diffusion de fausses nouvelles de nature à troubler l'ordtre public"!
Plusieurs avocats, connus avant comme étant des défenseurs des liberté avant comme depuis le 14 janvier, se sont portés volontaires pour défendre Adel, Attariq Al Jadid et la liberté de la presse. Etaient notamment présents aujourdhui les avocats suivants: Maîtres Monia Abed, Leïla Ben Debba, EmnaBen Naoua, Abdessattar Ben Mousa,Nasser Aouini,Mohamed Ali Ghrib, Slah Ourimi, Fakher Hafsi, Faouzi Ben Mrad, Mohamed Jmour, Faouzi Mili, Nabil Sebaï..., ainsi que des membres du BE de l'UGET-auquel appartient Adel en tant qu'étudiant, des dirigeants d'El Massar et le Comité de rédaction d'Attariq.
L'audition a été reportée au samedi 25 août prochain à la demande des avocats pour leur permettre de prendre connaissance du dossier.
L''équipe d'Attariq exprime à cette occasion ses très vifs remerciements aux avocats, aux organisations de la société civile-en particulier la Ligue tunisiene pour la défense des droits de l'homme, l e Syndcat national des journalistes tunisiens et l'Union générale étudiants de Tunsie- ainsi que les lecteurs et les amis d'Attariq pour leur solidarité avec Adel Hajji et Attariq face à cette tentative de remise en cause de la liberté de pensée et d'expression en recourant aux vieux procédés que le régime dictatorial a si souvent utilisés pour museler la presse libre et faire taire la voix de l'opposition en implicant la justice dans des problèmes poliques et en appliquantcette fois-ci le Décret-loi No ¬116,que les autorités ont refusé jusqu'ici de mettre en vigueur.
Attariq Al Jadid a été poursuivi, condamné à de lourdes amendes et suspendu pendant des décennies- la dernière poursuite datant de quelques semaines avant le déclenchement de la révolution, le 17 décembre 2010. Les attaques et les poursuites contre les médias se sont multipliées ces derniers temps dans notre pays, dans le cadre de tentatives pour les domestiquer et mettre en cause l'indépendance de leurs lignes rédactionnelles. Face à ces nouvelles tentatives de mise en cause de la liberté d'expression après la révolution de la liberté, l'équipe d'Attariq Al Jadid appelle toutes les forces démocratiques à la vigilance afin de contrecarrer les tentatives pour détourner l'opinion publique des véritables problèmes que vit la population depuis des mois-y compris dans le secteur de l'enseignement supérieur- problèmes dont souffre le peuple tunisien et qui ont créé une situation de tensions et de crises qui troublent effectivement la paix et l'ordre publics.
Tunis, le 14 août 2012
Pour la rédaction d'Attariq Al Jadid
Hichem Skik, directeur de la rédaction.

affaire cactus devant la justice

Publié le 26/08/2012 à 01:33 par observatoire-medias-tunisiens Tags : société cadre
Le dossier de la Télévision déféré à la chambre d'accusation et A. Abdallah reste en prison

Le juge doyen des juges d'instruction au tribunal de première instance de Tunis a pris, mercredi, une ordonnance de clôture de l'instruction dans l'affaire de la Télévision Tunisienne et de la société Cactus, aux termes dee laquelle les anciens directeurs généraux poursuivis dans cette affaire sont déférés à la chambre de mises en accusation près la cour d'appel de Tunis.
Le magistrat instructeur a notifié l'ordonnance à Sami Fehri, premier responsable de Cactus, et Abdelwaheb Abdallah, ex-ministre conseiller du président déchu et informé ce dernier du rejet de sa demande de libération.
Son avocat a déclaré au journal Assabah que son client est poursuivi dans cette affaire comme complice et qu'il est le seul et unique accusé incarcéré alors que, ajoute-t-il, les autres accusés principaux , à savoir Sami Fehri et les ex-directeurs généraux de la Télévision Tunisienne sont en liberté, soulignant enfin que l'expertise menée dans le cadre de cette affaire a conclu au constat de dépassements d'un montant de 16 millions de dinars.

le journaliste adel hajji devant la justice

Publié le 26/08/2012 à 00:39 par observatoire-medias-tunisiens Tags : news
Le journaliste Adel Hajji entendu par le juge d'instruction
M GBusiness News : 25 - 08 - 2012

Le journaliste de "Attariq Al Jadid" (organe de presse du parti Ettajdidi), Adel Hajji, a été entendu, ce matin du samedi 25 août 2012, par le juge d'instruction du tribunal de première instance de Tunis suite à la plainte déposée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, pour diffamation.
Aprés un interrogatoire d'une heure, Adel Hajji a été laissé en état de liberté après s'être vu remplir une fiche anthropométrique.


plainte de khaskhoussi contre la tv nationale

Publié le 13/07/2012 à 01:09 par observatoire-medias-tunisiens Tags : nuit

Le constituant Ahmed Khaskhoussi porte plainte contre la Télévision nationale. Dans une déclaration à Mosaïque Fm, vendredi 6 juillet 2012, il explique les raisons de cette action.

En effet, à maintes reprises, M. Khaskhoussi a signifié par différentes voies (directe, huissier notaire, présidence de l’ANC) de ne plus dire qu’il avait soutenu Ben Ali, mais en vain, précise-t-il. Ceci nuit à sa réputation et à son rôle d’opposant, estime-t-il.

non lieu pour moncef ben mrad contre tarak dhiab

Publié le 18/06/2012 à 00:35 par observatoire-medias-tunisiens Tags : article roman
Archive Samedi 09 juin 2012
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Non-lieu au profit de Moncef Ben Mrad dans l’affaire intentée par Tarak Dhiab

La 6ème chambre correctionnelle du tribunal de 1ère instance de Tunis a statué sur la plainte déposée par Tarak Dhiab Ministre des sports contre le directeur du Journal Akhbar el Joumhoria et un journaliste de Mosaïque FM. Roman
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Le Ministre accuse Moncef Ben M’rad d’avoir laissé paraître sur les colonnes de son journal un article d’un journaliste portant atteinte à sa personne et à sa réputation. Le journaliste insinuait que Tarak Dhiab ne dispose pas de compétences et surtout d’expériences lui permettant de participer aux travaux des conseils ministériels. Roman
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Le Directeur du journal a expliqué que le journaliste a recueilli les informations auprès du conseiller du Ministre, il n’a jamais mis en cause les compétences de Tarak Dhiab. Roman;">

Après les délibérations le juge a rendu son verdict. Un non lieu a été prononcé et la cessation des poursuites contre le Directeur du Journal. Roman;">

PLAINTE CONTRE MOEZ BEN GHARBIA

Publié le 20/05/2012 à 01:40 par observatoire-medias-tunisiens

L’avocate Raja Haj Mansour a déposé une plainte contre nos deux confrères Moez Ben Gharbia, producteur et animateur de l’émission « 21 Heures » sur Ettounsia TV, Néjiba Hamrouni, présidente du syndicat des journalistes et le député Samir Bettaïeb.
La plainte a été acceptée et l’audience du procès déjà fixée au 31 mai courant.

L’avocate reproche à Samir Bettaïeb de l’accuser d’avoir été hier RCDiste et aujourd’hui islamiste, sur le plateau de télévision de l’émission de Moez Ben Gharbia.
Elle reproche à Moez Ben Gharbia d’avoir souri durant l’émission.
Quant à Néjiba Hamrouni, elle se voit reprocher les mêmes accusations que M. Bettaïeb.
La présidente du syndicat des journalistes était invitée pour répondre, pourtant, à la vidéo postée par Raja Haj Mansour où elle s’est distinguée par des propos blessants et racistes puisqu’ils avaient trait à la couleur de peau de Néjiba Hamrouni et à son célibat.

Suite à ces propos, le syndicat des journalistes a déposé une série de plaintes, auprès de la justice, de l’Ordre des avocats et de bon nombre d’organismes internationaux d’avocats.
La plainte judiciaire a été acceptée, mais aucune donnée n’a été communiquée quant à son évolution.
Pour ce qui est de l’Ordre des avocats, Raja Haj Mansour sera traduite devant le conseil de discipline et certains observateurs parlent déjà de radiation du barreau et du début d’un soutien massif de la part des avocats dits islamistes.R.B.H.

CARICATURE DU PROPHETE-APPEL

Publié le 20/05/2012 à 01:10 par observatoire-medias-tunisiens

Curieux silence des médias dans l’affaire des caricaturistes du prophète Mohammed

Publié par Abbes Ben Mahjouba le 15 mai 2012 à 9:23
Le procès en appel de Ghazi Béji et Jabeur Mejri accusés d’ « atteinte au sacré » et de « trouble à l’ordre public », et condamnés à sept ans de prison ferme, s'est ouvert hier, 14 mai, à Monastir. Un procès curieusement peu médiatisé, comme l'a 'bien' constaté le site Slate Afrique.
Rappelons que Ghazi Béji a fui le pays depuis le 10 mars et a été jugé par contumace ; il est poursuivi pour un livre intitulé « L’illusion de l’islam » où on lui reproche le « doute de l’existence de Dieu, doute de l’existence d’une religion nommée Islam, doute de l’existence du prophète Mohammed avec justificatifs du doute comme y insiste l’auteur. » Jabeur Mejri, lui, est l’auteur de caricatures du prophète qu’il a publiées sur le réseau social Facebook, acte que l’inculpé explique par sa volonté d’attirer l’attention de l’opinion suite à son licenciement abusif et qu’il assume allant jusqu’à avouer avoir « intentionnellement voulu porter atteinte à l’islam. »
L’avocate de la défense Bochra Belhaj Hamida, militante des droits de l’homme, a été la première à réagir, rapporte le même site. Elle n’a pas caché son désarroi devant le silence de ce qu’on appelle « L’affaire de Mahdia » : « Je tiens à souligner l’inaction des ONG et des militants des droits de l’homme dans cette affaire » a-t-elle déclaré.
De son côté, l’ONG Reporters sans frontières s’est emparée de l’affaire et soulève la question lancinante le la liberté de la presse sur fond de « flou juridique ». Où l’on voit combien est sensible toute affaire touchant à la religion et au sacré. Nabil Karoui, le directeur de Nessma TV en sait quelque chose.
En tout état de cause, l’on ne peut que s’interroger sur l’utilité de desseins et de livre qui tournent en dérision une personnalité de l’envergure d’un prophète. S’attaquer à l’islam avec véhémence dans un pays majoritairement musulman s’apparente à un geste pour le moins dérisoire. Faut-il sous prétexte de liberté se permettre de transgresser le sacré ?

PLAINTE CONTRE LE DIRECTEUR DE DAR ASSABAH

Publié le 20/05/2012 à 00:37 par observatoire-medias-tunisiens Tags : société
19/05/2012 | Mise à jour : 00:00
Tunisie: Plainte contre le directeur général de "Dar Essabeh"
Il semble qu’un groupe de journalistes et de techniciens de Dar Essabah aient déposé plainte contre le directeur Général de cette institution, Kammel Sammari, dans laquelle ils l’accusent de mauvaise gestion.

Selon les plaignants, le directeur général qui dirige la maison depuis plus de huit mois, a commis des infractions au niveau financier et administratif qui se sont répercuté sur le bon fonctionnement de la société.

AKHBAR AL JOMHOURIA POURSUIVI EN JUSTICE

Publié le 06/05/2012 à 00:24 par observatoire-medias-tunisiens Tags : image article société sport pub
03/05/2012 | Mise à jour : 14:11
Tunisie: Tarak Dhiab poursuit « Akhbar El Joumouria » en justice
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Tarek Dhiab est certes l’un des plus grands joueurs de l’histoire du football tunisien. C’est pour cela qu’on a défendu sa nomination en tant que ministre des Sports. Seulement voilà !
On pensait qu’avec sa culture sportive et ses connaissances à l’échelle internationale, il pouvait être utile pour le sport tunisien. Mais apparemment, on était dans le tort puisqu’il s’avère de plus en plus que ce Monsieur n’a pas du tout l’étoffe d’un ministre.
Ses bourdes à répétition sont là pour prouver que sa nomination était une erreur de casting. Non habitué à ce costume de ministre qui lui semble très grand, Tarek ne cesse de commettre les gaffes, s’attaquant pêle-mêle aux médias, à l’opposition, à l’élite et aux associations de la société civile.....
La dernière de ses trouvailles a été de poursuivre en justice le journal « Akhbar El Joumhouria » pour un article qui lui a paru diffamatoire.Au lieu d’exiger d'abord un droit de réponse pour mettre les choses au point, le Ministre a préféré intenter un procès contre le journal, son directeur Moncef Ben Mrad et le journaliste Adel Bouhlel qui a écrit l’article.
Estimant que son image a été ternie par un article qui a évoqué ses absences aux conseils des ministres, Tarek réclame 50 mille dinars de dédommagements. Le plus cocasse dans l’affaire c’est qu’elle coïncide avec la journée mondiale de la liberté de la presse.
Ce procès intenté par le Ministre des Sports a semble-t-il gêné le gouvernement qui essaye de prouver qu’il est le garant de la liberté d’expression en Tunisie.Cette affaire va certainement faire couler beaucoup d’encre, surtout du côté des opposants qui remercient le Maestro Tarek pour sa passe décisive face au but !
Espace Manager-

7 ans de prison pour une caricature du prophete

Publié le 10/04/2012 à 16:28 par observatoire-medias-tunisiens Tags : image merci bonne homme article nature film dieu littérature livre texte pensée cheval dessin islam

Opinion – Ennahdha en a rêvé, Ben Ali, l’a déjà légalisé…

Publié par Najoua Jo le 07 avril 2012 à 18:34
Du temps de Zaba, tout ce qui était de nature à enrayer la bonne marche de la dictature était passible des peines prévues par l'article 121(3) du code pénal.
Aujourd'hui, tout ce qui est de nature à affecter les petits pas, sous-jacents de la charia est passible des peines prévues par cet article.
Comme les grands esprits se rencontrent !
Sept ans de prison et 1200 dinars d'amendes pour Ghazi Ben Mohamed Beji, qui a publié en juillet 2011 un essai contre l'islam. Et la même condamnation pour Jabeur Ben Abdallah Mejri qui a repris sur sa page Facebook les caricatures du prophète, tirées du livre de Béji. Les deux hommes sont âgés de 28 ans ont été "inculpés et condamnés ensemble par le tribunal de Mahdia pour avoir publié des documents « de nature à nuire à l'ordre public ou aux bonnes mœurs » en vertu de l’article 121(3) du code pénal, un article adopté par les législateurs en 2001" . Béji est en fuite en Europe et Mejri est en prison à Mahdia... Leur crime : l'apostasie.
A-t-on le droit d'être athée en Tunisie aujourd'hui et de le faire savoir ?
La réponse est limpide, c'est non.
L'art dans son ensemble, la littérature, le dessin ou le cinéma, devraient-ils être enfermés dans le carcan de la dictature de ceux qui s'autoproclament les garants de l'islam ?
Ces plaintes sont devenues de plus en plus récurrentes. Nasreddine Ben Saïda, en a fait les frais pour un "nu", et Nabil Karoui, pour la diffusion du film "Persépolis".
Il ne s’agit pas ici d’endosser la robe de l’avocat du diable ou de Dieu. Mais nous en sommes encore aux balbutiements de la liberté d’expression. Et cette liberté a déjà des barreaux, des gardiens qui dictent le bien, le mal, le moral ou l’amoral, selon des critères qui leur sont propres, faisant d’un article de loi un fourre tout, pour tout ce qui ne leur convient pas !
Les avocaillons de l’ombre veulent être mis en lumière, grappillant leur quart d’heure de gloire, enfourchant eux aussi, le cheval de la religion.
Ce genre de procès, apparemment, a encore de beaux jours devant lui… Et c’est l’épée de Damoclès qui menace notre démocratie naissante, laquelle ne devrait souffrir d’aucun musellement.
Pourtant, c’est là où réside toute liberté. C’est là où réside notre identité depuis trois mille ans. Nous sommes différents et nous sommes tous tunisiens.
La Déclaration universelle des droits de l'homme adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en 1948 a été inspirée par celle de 1789, qui était le texte fondamental de la Révolution française.
L’Article 18 spécifie que :
« Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; Ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites. » Nul n’a le droit d’emprisonner une personne pour ses idées, ses convictions profondes.
L’article sus-nommé aurait-il une chance de figurer dans les prochains débats de l’ANC ?
Pourquoi notre révolution a ignoré l’importance d’un tel texte, fédérateur, unissant tous les Tunisiens sous une même bannière, pierre angulaire de la future constitution ?
Cette dernière est toujours coincée dans les Starting-Block et se balance encore entre les désidératas de ceux qui divisent la Troïka : État civil, théocratique ou même semi-théocratique.
Telle est la question de notre devenir.
La troïka au pouvoir, que ce soit au gouvernement ou à l’ANC, est toujours incapable de diriger ce pays. Elle s’active à tout va dans un seul domaine, celui des distributions des postes. Tous les postes possibles et imaginables, superflus et insignifiants.
On remercie Zaba d’avoir décerné ce titre de prisonniers politiques à tout-va : A ceux qui ne connaissent la politique que par ouï-dire… et le siège confortable qui va avec !
tunisie focus
Merci pour ces diplômés de l’ENA tunisien : « Ensemble Nahdhaouiste d’Arriérés».

7ans de prison pour caricature sur facebook

Publié le 06/04/2012 à 13:41 par observatoire-medias-tunisiens
Sept ans de prison pour une caricature du prophète
Jeudi, 05 Avril 2012 15:34Ak
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   Nous apprenons à travers notre confrère "lorientlejour.com" que deux jeunes hommes de la région de Mahdia ( centre-est tunisien ) ont été condamnés fin mars dernier à sept ans de prison pour avoir publié des caricatures du prophète Mahomet sur des pages Facebook . Le journal cite des sources concordantes. le journal qui cite l'AFP mentionne que Les deux jeunes ont été condamnés le 28 mars pour "atteinte à la morale ,diffamation et trouble de l'ordre public" .L'un des deux, Djabeur Mejri, a été incarcéré, tandis que le second, Ghazi Bedji, est toujours recherché par la police et a été condamné par contumace . Au début cette information a été révélée par des blogueurs et des activistes sur Facebook.

7ans de prison pour atteinte au prophete

Publié le 06/04/2012 à 13:13 par observatoire-medias-tunisiens Tags : image islam blog vie homme article chez france monde photos nuit nature mort tube dieu cadre livre internet bande

Enquête – “Affaire Mahdia” : 7 ans de prison ferme et 1200 TND d’amende pour Athéisme ?
By Olfa Riahi | April 5, 2012 | FeaturedRights | 6 comments
 J’apprenais la nouvelle il y a deux jours. Deux jeunes tunisiens, âgés de 28 ans, originaires du gouvernorat de Mahdia, écopaient chacun d’une peine de 7 ans et demi de prison ferme et de 1200 TND d’amende pour publication de photos insultant le Prophète sur le réseau social Facebook.
J’ai d’abord cru à une intox avant de retrouver la trace de la nouvelle sur deux sites d’information tunisiens. Une petite recherche poussée sur le net m’a permise de découvrir le témoignage de l’un des accusés, Ghazi Béji. Son témoignage avait été recueilli sur le blog Atheistica de Kacem El Ghazzali, marocain athée, très actif sur la toile mais aussi dans la sphère réelle. Dans son témoignage, Ghazi parle de son athéisme, de ses déboires quotidiens à cause de ses convictions et expose sa version des faits par rapport à l’affaire des photos. Il parle également d’une nouvelle qu’il avait écrite en langue arabe, intitulée “L’illusion de l’Islam” (??? ???????) et qui a circulé sur le net. Il avait écrit la nouvelle entre mars et juillet 2011 alors qu’il était immobilisé au lit suite à une opération du genoux. Si Ghazi a pu témoigner, c’est parce qu’il a pu s’enfuir de la Tunisie avant de se faire arrêter.
En effet, le 8 Mars 2012, soit 3 jours après l’arrestation de son ami Jabeur Mejri, deuxième inculpé dans l’affaire, Ghazi apprenait que ce dernier avait fini par cité son nom – sous la torture selon les dires de Ghazi – et ancien militant tunisien des droits de l’Homme lui conseillait de quitter le pays car l’affaire était “très sérieuse”. Ghazi s’est donc enfui en Libye où il a passé la nuit. La situation sécuritaire chez les voisins n’étant en rien rassurante, il décide de revenir en Tunisie le 9 mars. Il apprend que la police est passée par chez lui (Ghazi vit chez ses parents) et décide alors de s’enfuir chez les voisins du côté Ouest. Il part en Algérie. Une tante lui envoie la somme nécessaire pour prendre l’avion en direction de la Turquie. Une fois sur place, il traverse le fleuve Evros à la nage pour accoster en Grèce. Une traversée qu’il aurait pu payer au prix cher de sa vie. (Cf : Grèce-Turquie: 16 migrants retrouvés noyés). Depuis, il s’est installé en Grèce clandestinement. Squatteur pendant les premiers jours, il loue depuis peu avec des clandestins Algériens grâce à l’argent que lui envoie sa tante.
Les faits que je viens d’exposer dépassent de quelques détails le témoignage qu’on peut lire sur le Blog de Kacem, parce que grâce à ce dernier, j’ai pu appeler Ghazi en Grèce. Suite à notre entretien téléphonique, mais aussi suite à la réception d’une copie conforme du Certificat d’extrait d’arrêt correctionnel qui m’a été remis par un ami de la Ligue des Humanistes Tunisiens, j’ai décidé avec mon amie journaliste Henda Hendoud de partir à Mahdia pour enquêter sur cette affaire.
Nous nous sommes ainsi rendue à Mahdia le mercredi 4 avril. Le premier protagoniste de l’affaire que nous rencontrons est Maître Foued Sheikh Zaouali, l’un des deux plaignants. Jeune avocat, à peine la quarantaine, il nous reçoit aimablement à son bureau situé à quelques dizaines de mètres du Tribunal de Première Instance de Mahdia. Nous nous présentons et lui expliquons les raisons de notre présence. Nous lui demandons de filmer l’entretien. Il accepte.
Maître Sheikh Zaouali, dossier bien garni à la main (nous disposons d’une copie qu’il a bien voulu nous fournir), nous explique les raisons qui l’ont poussé à porter plainte contre Jabeur Mejri. Car il est important de le souligner, Ghazi Béji n’était pas concerné par la plainte.
Maître Sheikh Zaouali reçoit le 2 mars 2012, à son bureau, une connaissance (le deuxième plaignant dont je ne citerai pas le nom puisque nous ne l’avons pas rencontré et donc pas eu son autorisation) qui lui parle de la publication sur le réseau social Facebook de photos portant atteinte au Prophète et à l’Islam par Jabeur Mejri et lui demande conseil sur la manière d’agir. Maître Sheikh Zaouali, après avoir constaté par lui-même les photos en ligne sur le profil de Jabeur, décide d’appeler ce dernier pour lui demander de retirer les photos. Jabeur Mejri lui répond (selon le témoignage officiel de l’avocat plaignant) qu’il n’en fera rien, insulte l’Islam et le Prophète, traitant les musulmans d’hypocrites, déclarant qu’il ne reconnait que la religion juive et qu’il demandait asile en Israël. L’avocat n’appréciant pas les propos de Jabeur décide de porter plainte contre lui. La plainte est déposée le lendemain 3 mars par les deux plaignants, sollicitant l’ouverture d’une enquête pénale contre Jabeur Mejri pour atteinte au Prophète au moyen de photos et d’écrits, atteinte au sacré appelant à la Fitna (désaccord, divisions) entre musulmans.
Le 5 Mars, Jabeur est arrêté et le deuxième plaignant est entendu. Ce dernier déclare qu’il connait Jabeur mais qu’il n’a avec lui aucun problème personnel ni différend excepté l’atteinte qu’il a porté à la communauté musulmane (Al Oumma) et qu’il porte plainte en sa qualité de musulman ayant subi un préjudice moral aigu l’ayant énormément affecté.
Jabeur est entendu pour la première fois le jour même (5 Mars). Il reconnait avoir publié textes et photos sur son compte Facebook personnel et explique que ces publications sont dues à ses convictions car il ne reconnait pas la religion musulmane. Il déclare être athée et dit avoir par le passé demandé l’asile politique en Israël et aux États Unis. Il insiste sur le fait que les publications ne sont motivées que par ses convictions personnelles. Il refuse de présenter des excuses soulignant que ces publications ont été faites sur son profil personnel et que personne n’a à porter plainte contre lui. Il déclare n’être atteint d’aucun trouble psychique et n’avoir jamais eu à se faire soigner par le passé.
Deux jours plus tard, soit le 7 Mars, Jabeur est entendu une deuxième fois. Il change de discours. Rappelons que Ghazi dans son témoignage évoque la torture de son ami, fait que nous ne sommes pas parvenues à vérifier puisque nous n’avons pas rencontré Jabeur en prison ni ne sommes parvenues à rencontrer les membres de sa famille. Le 7 Mars donc, Jabeur déclare que son compte Facebook a été consulté en sa présence dans le cadre de l’enquête et qu’un livre dont il est l’auteur a été constaté. Ce livre porte le titre de “La bande uabs” (????? uabs) en référence à son ancien employeur. Il avoue y citer les noms d’employés qui lui avaient porté préjudice par le passé et évoque son licenciement abusif. Il dit avoir écrit ce livre par souci de vengeance mais aussi d’interpellation de l’opinion publique et avoue y avoir intentionnellement porté atteinte à l’image de l’Islam et du Prophète en y intégrant des caricatures qui lui ont été fournies par son ami Ghazi Béji connu par tous les habitants de Mehdia pour son athéisme et évoque le livre de ce dernier “L’illusion de l’Islam”.
Jabeur revient également sur son refus de présenter des excuses formulé l’avant veille, demande pardon auprès de tous ceux qu’il a pu offenser et déclare regretter ses actes les attribuant à des fins personnelles qui le lient à certaines personnes employées à la SNCFT de laquelle il a été renvoyé abusivement.
Le 8 mars, une demande de prolongation de la garde-à-vue est formulée :
Le 9 Mars, une ordonnance d’ouverture d’instruction est émise à l’encontre Jabeur et Ghazi pour transgression de la morale, diffusion de publications et d’écritures de sources étrangères et autres qui troublent l’ordre public et apport de préjudice aux tiers à travers les réseaux public de communication sur la base des articles 121-3 et 226 du code pénal et l’article 86 du code des télécommunications.
Le jour même, les flics débarquent aux domiciles des accusés et confisquent un ordinateur, un disque dur et détiennent 11 pages tirées d’Internet :
Le 12 mars, un nouveau constat est effectué. Le PV révèle le pseudonyme de Jabeur (Iheb Gammarth) et décrit les caricatures publiées (que Maître Sheikh Zaouali a préféré ne pas nous fournir afin qu’elles n’accompagnent pas cet article). Le livre “Illusion de l’Islam” dont Ghazi est l’auteur est à nouveau évoqué et voici la description qui en est faite :
“Doute de l’existence de Dieu, doute de l’existence d’une religion nommée Islam, doute de l’existence du Prophète Mohamed (QSSL) avec justificatifs du doute comme affirme l’auteur”
Le même jour (12 mars), un mandat d’amener est émis contre Ghazi. Mais Ghazi avait déjà quitté le pays le 9 mars.
Y avait-il des avocats ?
Jusqu’à la date du 12 mars, aucun document en notre possession ne mentionne la présence d’avocat(s). Maître Sheikh Zaouali nous a confié (vidéo à l’appui) qu’aucun avocat n’a accepté de plaider. Ce dont m’avait déjà informée Ghazi lors de notre entretien téléphonique et ce que nous a également confirmé son père plus tard. Selon Maître Sheikh Zaouali, ses collègues avaient refusé de le faire par principe.
Le 13 mars, Jabeur est entendu par le juge d’instruction. Le PV évoque que l’accusé a refusé explicitement de faire appel à un avocat. Une autre page Facebook ouverte avec un autre compte mail (portant tout de même le nom de Jabeur) est évoquée. Jabeur déclare que c’est Ghazi qui la lui a ouverte, l’initiant à son utilisation et lui remettant les photos. Jabeur dit avoir agi sous l’influence de Ghazi, qu’il appartient à une famille conservatrice. A ce niveau du PV nous pouvons alors lire la phrase :
“Nous l’avons alors informé que nous ne l’entendons pas en raison de ses croyances ou de ses idées mais qu’il est poursuivi en raison d’actes contraires à la loi compte tenu des photos qu’il a publiées et qui portent atteinte aux croyances d’autrui ce qui est de nature à troubler l’ordre public en plus de leur portée pornographique qui transgresse la morale et porte préjudice aux tiers”.
Le 15 Mars, deux témoins sont entendus : Maître Sheikh Zaouali (un des deux plaignants – son témoignage est publié au début de l’article) et une deuxième personne (dont je ne citerai pas le nom). Le deuxième témoin évoque en plus de l’affaire en question deux autres affaires concomitantes à l’encontre de Jabeur pour diffamation mais déclare qu’elles font l’objet de plaintes distinctes :
Le 28 Mars 2012, la sentence tombe : Jabeur et Ghazi sont condamnés à 7 ans et demi de prison ferme et 1200 TND d’amende.
Jabeur depuis a fait appel. Le père de Ghazi a pris un avocat qui fera objection puisqu’il a été jugé en son absence.
Nous avons quitté le bureau de Maître Sheikh Zaouali et nous sommes dirigées au domicile de Ghazi où son père nous attendait. Nous sommes par la suite parties rencontré le Sheikh Wanness, réputé pour être le chef des salafistes à Mehdia car nous avions appris que des menaces de mort auraient été proférées contre les deux accusés, les rumeurs disant qu’on enverrait quelqu’un jusqu’à dans la cellule de Jabeur pour l’assassiner. Ces menaces ont été niées par Sheikh Wanness.
Olfa Riahi Nawaat

JRAD RETIRE SA PLAINTE

Publié le 31/03/2012 à 16:54 par observatoire-medias-tunisiens Tags : éléments

Abdessalem Jrad, ancien patron de la Centrale syndicale de l’UGTT, a décidé de retirer sa plainte, déposée, la semaine passée, contre des personnes qui « l’ont diffamé à travers les réseaux sociaux sur la toile ».

Motif de ce retrait : M. Jrad a appris que selon les premiers éléments de l’enquête déclenchée suite à sa plainte, un certain nombre de ses « diffamateurs » ne sont autres que des syndicalistes dont certains responsables de la Centrale, plus particulièrement un ancien secrétaire général régional.

MENACES DE MORT CONTRE TUNIS TRIBUNE

Publié le 14/03/2012 à 23:26 par observatoire-medias-tunisiens Tags : message mort fille internet

Une étudiante d’origine tunisienne à l’université de Dijon, âgée de 26 ans, avait adressé des menaces de mort fin 2011 au site internet franco-tunisien «Tunis Tribune», basé à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), ayant soutenu le journal satirique Charlie Hebdo.

Pour rappel, Charlie Hebdo avait été victime, en novembre 2011, d'un incendie criminel suite à la publication d’un numéro ironique qu’il avait baptisé «Charia Hebdo», et qui était dédié aux islamistes tunisiens et libyens, avec une caricature du prophète Mohamed à la Une.
L’étudiante en question qui a été jugée devant le tribunal correctionnel d'Auxerre, a été condamnée, mardi 13 mars 2012, à trois mois de prison avec sursis, selon l’AFP.
La jeune fille a, en effet, reconnu avoir adressé, par mail après l'incendie des locaux de Charlie Hebdo, le message : «Je vous tuerai de mes propres mains», à la rédaction de Tunis Tribune.

L’intégrisme de l’étudiante, même si elle refuse de le reconnaître, a eu un rôle assez important dans son inculpation, selon les dires du président du tribunal, qui a déclaré «nous devons aussi juger de votre intégrisme car vous citez Allah tous les deux mots dans vos écrits».

AL WATANYIA- PROCES CONTRE SAMI FEHRI

Publié le 10/03/2012 à 12:43 par observatoire-medias-tunisiens Tags : article film société

La télévision publique Al Wataniya a de nouveau intenté un procès contre Sami Fehri. Al Watanya cherche, par ce procès, à ce que sa chaîne de télévision Ettounissia cesse la diffusion du feuilleton «Maktoub», en raison du fait que la production de ce feuilleton a eu lieu à l’époque de Belhassen Trabelsi et du régime de Ben Ali.
L’affaire soulève clairement un dossier relatif aux droits d’auteur dans les médias. Un article journalistique appartient-il au journaliste ou au journal qui l’a rémunéré?

A la télévision, un producteur vend généralement son film à plusieurs télévisions, de différents pays et accorde, pour une période limitée dans le temps, une exclusivité à une chaîne par pays.
Dans le cas présent, la société Cactus a produit pour la télévision publique tunisienne un feuilleton, mais sans être rémunérée puisqu’elle a eu, en contrepartie, des espaces publicitaires. Et même si elle était rémunérée, la cession des droits (d’après ce qui se passe dans les télévisions étrangères) est limitée dans le temps. Mais le hic, comme l’indique un rapport de la Cour des comptes, c’est qu’il n’y a pas d’écrits entre les deux parties.
L’affaire est intentée en référé et sera examinée demain samedi 10 mars 2012. Si la Télévision publique a des documents en sa possession prouvant que Cactus lui a cédé entièrement et pour toujours ses droits, l’affaire sera compliquée puisqu’il s’agit d’une première en Tunisie. Si la Télévision publique n’a pas de contrat sous la main, comme indiqué par la Cour des comptes, c’est une nouvelle plainte de trop contre Cactus et une dilapidation des deniers publics en frais d’avocats.

le directeur d'attounissyia condamné à mille dinars d'amende

Publié le 08/03/2012 à 23:51 par observatoire-medias-tunisiens Tags : image photo

Notre confrère Nasreddine Ben Saïda a été condamné à verser une amende de 1000 dinars suite à la publication d’une photo dénudée à la une de son journal Attounnissia.
Le Tribunal de première instance de Tunis lui a également demandé de supprimer toute trace de cette image de ses archives.
Les avocats de la défense ont décidé d’interjeter appel.R.B.H.

la snjt poursuit le ministre de l'interieur

Publié le 27/02/2012 à 12:59 par observatoire-medias-tunisiens
Le SNJT condamne fermement les agressions des journalistes et poursuit en justice le ministre de l'Intérieur
TUNIS (TAP) - Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a fermement condamné, samedi, les agressions physiques et morales perpétrées à l'encontre de journalistes qui couvraient la manifestation organisée à Tunis par l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT). "Les agressions répétées des journalistes entrent dans le cadre d'une stratégie visant à mettre la main sur les médias et à reproduire le scénario de l'oppression novembrienne exercée par le dictateur Ben Ali", affirme un communiqué du syndicat. Le bureau exécutif du SNJT qualifie les agressions de journalistes de "honte" pour ce qu'il appelle "la police de l'oppression" qui n'a "ménagé aucun effort pour tyranniser et tuer le peuple" lors de la révolution de la liberté et de la dignité. Il appelle le président et les membres de la Constituante à condamner ces agressions et à prendre des mesures strictes sur la question. Il rappelle aussi au président de la République, au chef du Gouvernement et au président de la Constituante "leurs responsabilités historiques dans la protection des droits et des libertés". Le SNJT annonce qu'il déposera une plainte devant la justice et demandera au ministère public de poursuivre le ministre de l'Intérieur et tous ceux qui se révèleront être impliqués". Il affirme, dans ce sens, être en possession de photos et d'enregistrements vidéos des agresseurs. Le communiqué dresse une première liste des journalistes agressés et dénonce les "pressions terribles exercées par des individus et des groupes inféodés au gouvernement dans le but de contrôler les médias à travers des pratiques violentes et des appels francs au meurtre". Le SNJT appelle tous les journalistes à "continuer de résister aux poches rétrogrades et aux ennemis de la liberté" et à se réunir en masse, lundi à 10h30, au siège du syndicat.

le directeur d'attounissyia en liberté provisoire

Publié le 27/02/2012 à 12:39 par observatoire-medias-tunisiens Tags : image photo

Nasreddine Ben Saida en liberté provisoire

Publié par Amal le 23 février 2012 à 11:50
Le directeur d'Attounissia, Nasreddine Ben Saïda, qui a comparu, aujourd'hui, devant le Tribunal de première instance de Tunis, a bénéficié d'une mise en liberté en attendant l'audience du 8 mars prochain.
Rappelons que Ben Saïda a été incarcéré suite à la publication, en page une, de la photo de Sami Khedira « empoignant » la poitrine de sa petite amie nue, le mannequin Lena Gercke.
Cette photo a suscité des remous au sein des médias et dans l'opinion publique et le syndicat des journalistes a condamné sa publication l'estimant contraire aux principes de la déontologie. Certaines personnalités ont signalé que cette action a été provoqué par le pouvoir exécutif.
Ceci dit, son arrestation a déclenché un mouvement de solidarité au sein de la profession qui a réclamé sa libération.

proces de medias tunisiens

Publié le 13/02/2012 à 01:40 par observatoire-medias-tunisiens Tags : photo homme article travail film cadre texte divers internet pub actualité

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    Samedi, 11 Février 2012 07:00 Tunisie : Quelle justice pour la liberté de la presse ?

    «Procès tests à l'appui du nouveau Code de la Presse : Vers plus de liberté d'informer ?», c'est l'intitulé du communiqué publié par Reporters Sans Frontières, le 09 février. L'organisation y dresse un bilan des derniers procès intentés contre des journalistes et des netizens et y relève l'enjeu de jurisprudence auquel font face les juges tunisiens.
    Voici le communiqué dans son intégralité :
    rsf-100212Depuis sa parution au Journal officiel de la République tunisienne et bien que le gouvernement freine encore l'adoption de ses décrets d'application, le nouveau code de la presse est entré en vigueur le 4 novembre 2011. Les juges en charge d'appliquer la nouvelle loi doivent définitivement rompre avec la logique répressive de mise sous le régime de Zine el-Abidine Ben Ali. Même si certaines améliorations pourraient encore être apportées à ce texte, ce nouveau code se pose en garant de la liberté d'expression. Plusieurs affaires de presse en passe d'être jugées vont permettre de le vérifier. Ces premières audiences ont une dimension historique incontestable puisqu'elles vont poser les premiers jalons de la jurisprudence applicable en la matière. Les juges doivent considérer l'esprit de la loi rappelé à l'article premier de ce texte : "Le droit à la liberté d'expression englobe la liberté d'échanger, de publier et de recevoir les informations, les opinions et les idées quelles qu'elles soient".
    L'Affaire Nessma
    Dans le cadre du procès Nessma, l'entrée en vigueur du nouveau code de la presse devrait permettre d'atténuer la peine encourue par le directeur de la chaîne Nabil Karoui suite à la diffusion du film Persépolis en octobre 2011. Contacté par Reporters sans frontières, l'avocat de Nabil Karoui, Me Omar Labiadh, explique ne pas connaître avec précision le fondement des poursuites. On ne peut par conséquent que s'interroger sur la finalité d'un tel procès. Pour Reporters sans frontières, il s'agit d'une volonté pure et simple de sanctionner un journaliste, sans pour autant que le tribunal parvienne à établir le fondement juridique d'une telle condamnation. Ces poursuites sont donc infondées. La liberté d'expression passe aussi par la tolérance à des idées qui choquent. Nessma TV avait le droit de diffuser Persépolis.
    Le cas de l'Affaire Nessma a par ailleurs montré combien la mise en place d'une structure de régulation des médias audiovisuels est urgente.
    Le procès de Chaker Besbes
    chaker-besbes-10022012Au cours de l'audience du 23 janvier dernier dans le procès Nessma, le journaliste de Mosaïque FM, Chaker Besbes, a été interpellé par les forces de police et accusé de filmer illégalement l'audience, alors même que l'article 62 du nouveau code de la presse interdit formellement la couverture de l'audience sans autorisation préalable du juge. Placé en garde à vue pendant cinq heures avant d'être relâché, Chaker Besbes a été entendu le jour suivant par un juge d'instruction. Son procès, qui devait se tenir le 2 février, a été reporté au 13 février prochain.
    "Au-delà de la question de l'appréciation de l'opportunité de dispositions extrêmement restrictives en matière de couverture des affaires judiciaires médiatiques et de la culpabilité du journaliste, cette interpellation de plus de cinq heures et ce procès mettent en lumière un manque inquiétant de modération. Un rappel à l'ordre du président du tribunal aurait suffi, d'autant que le procès de Nessma est particulièrement médiatisé attisant les crispations", a déclaré l'organisation. « Au contraire de Chaker Besbes, l'agresseur de Zied Krichen et de Hamadi Redissi lors de l'audience du 23 janvier n'a pas été arrêté immédiatement après avoir agressé physiquement les journalistes sous les yeux des forces de l'ordre. L'article 14 de la nouvelle loi réprime pourtant le fait "d'humilier un journaliste ou de lui porter atteinte verbalement, par des gestes, par des agissements ou par des menaces entravant l'exercice de son travail. Cette pratique du deux-poids deux-mesures est un signal inquiétant ».
    Il est important que les forces de police comprennent l'esprit de l'article 62, sans quoi l'utilisation de cet article risque de conduire à certains abus, portant atteinte à la liberté d'informer et au pluralisme. D'après les témoignages de journalistes, les forces de l'ordre interdisent désormais catégoriquement à toute personne portant une caméra ou un appareil photo de pénétrer dans le palais de justice, alors même qu'une telle interdiction n'est pas prévue dans la loi.
    Les blogueurs de Médenine
    A Médenine, l'avocat Mabrouk Korchide a déposé trois plaintes contre un blogueur et deux citoyens tunisiens suite à leurs publications et réactions rendant compte de la mobilisation contre sa nomination au poste de conseiller du gouverneur.
    Le blogueur Riadh Sahli est poursuivi par maître Mabrouk Korchide pour "diffamation" sur Internet suite à la simple reprise, sur sa page Facebook Medenine informative, d'un communiqué envoyé par des manifestants. Youssef Fillali, simple citoyen ayant commenté cette publication, est également poursuivi par maître Korchide pour "diffamation". Les deux hommes seront entendus par le tribunal de première instance de Médenine, le 22 février prochain.
    Ce procès est d'autant plus important qu'il est le premier procès en diffamation de l'ère post-Ben Ali. « Nous espérons voir les juges profiter de la latitude dont ils disposent pour se montrer pondérés et marquer leur volonté de protéger les cyber-citoyens afin de garantir leur droit à la liberté d'expression. Ils devront également prendre en compte le contexte - la manifestation étant en elle-même un fait d'actualité- ainsi que la personnalité du requérant. Les limites de la critique tolérable sont en effet plus larges lorsqu'un homme politique est visé, que lorsqu'il s'agit d'un simple particulier. Les hommes politiques s'exposent inévitablement à un contrôle attentif de leurs activités par les journalistes et les citoyens », a indiqué Reporters sans frontières. En effet, la loi est muette sur la responsabilité des médias en ligne alors qu'un régime de responsabilité spécifique au web s'avère indispensable, comme le montre le cas de ce blogueur.
    Par ailleurs, maître Mabrouk Korchide poursuit également un autre blogueur de Médenine, Marwane Athemna, pour "diffamation" et "diffusion de tracts" portant atteinte à sa personne. Le blogueur est appelé à comparaître devant le tribunal municipal de Médenine le 29 février prochain.

    Basti et Hedi ben Nasr interrogés par la justice

    Publié le 15/09/2011 à 01:41 par observatoire-medias-tunisiens
    14/09/2011 -
    Abderraouf Basti, ancien ministre de la Culture et ex-directeur général de l’ERTT a été interrogé, ce matin du mercredi 14 septembre 2011 par le juge d’instruction du 8ème bureau au Tribunal de première instance de Tunis avant d’être laissé en liberté.

    D’autre part, Hédi Ben Nasr ancien directeur général de la télévision tunisienne a été entendu, en ce même jour, par le Doyen des juges d’instruction, et avant de repartir, il s’est fait remplir une fiche anthropométrique.

    Les deux auditions ont porté sur le dossier de la corruption au sein de la radiotélévision tunisienne.

    hamadi arafa et lotfi bahri devant le juge d'instruction

    Publié le 25/08/2011 à 14:17 par observatoire-medias-tunisiens
    24/08/2011 -
    L’ancien directeur des chaînes de télévision Tunis 7 et Tunis 21 et le producteur Lotfi Bahri ont été interrogés, mercredi 24 août 2011, par le juge d’instruction du 8ème bureau à propos de l’affaire de malversations au sein de l’Etablissement de la télévision tunisienne.
    Ils ont été interrogés séparément, pendant près de 3 heures chacun. Ils ont été laissés en état de liberté et se sont vus, tous les deux, remplir une fiche anthropométrique.

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