Nessma tv condamnée à une amende
Publié le 06/05/2012 à 00:42 par observatoire-medias-tunisiens
Le patron de Nessma condamné à une amende de 2400 dinars : «Un coup porté à la liberté d'expression»
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Le patron de la chaîne privée tunisienne Nessma TV, Nabil Karoui, a été condamné jeudi à une amende de 2.400 dinars pour «troubles à l'ordre public et atteinte à la morale» à la suite de la diffusion du dessin animé «Persepolis» dont une scène jugée blasphématoire a provoqué des réactions violentes des salafistes. Il a aussitôt décidé de faire appel.
2012-05-03
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«On ne peut pas être à moitié coupable et à moitié innocent!», a réagi Nabil Karoui, contacté par l’agence AP par téléphone. Il a dénoncé un « signal négatif » et un « coup porté, non seulement à la liberté d'expression mais également à la liberté de création ».
Le responsable du visionnage, et la propriétaire de la société qui a traduit le dialogue du film, ont, de leur côté, écopé, chacun, d'une amende de 1.200 dinars pour troubles à l'ordre public
L'annonce du verdict, ne pouvait pas plus mal tomber. Elle coïncidait avec la Journée mondiale de la liberté de la presse. L'UNESCO a choisi de la célébrer en grande pompe en Tunisie, en hommage au pays de Bouazizi dont l’immolation par le feu a été l’élément déclencheur du printemps arabe.
L'annonce du verdict, ne pouvait pas plus mal tomber. Elle coïncidait avec la Journée mondiale de la liberté de la presse. L'UNESCO a choisi de la célébrer en grande pompe en Tunisie, en hommage au pays de Bouazizi dont l’immolation par le feu a été l’élément déclencheur du printemps arabe.
De nombreuses ONG nationales et internationales ainsi que des personnalités politiques se sont mobilisées au nom de la liberté d'expression. Amnesty International (AI) et Reporters sans frontières (RSF) et la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) ont dépêché des représentants à Tunis pour suivre le procès.
Lire aussi
nessma-un avocat contre karoui
Publié le 19/04/2012 à 13:09 par observatoire-medias-tunisiens
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Nasr Saïdi membre du collectif d’avocats de la partie civile dans l’Affaire du Procès de « Nessma TV » a affirmé que le crime pour lequel est accusé Nabil Karoui est passible de la peine capitale.
Dans une déclaration au correspondant de TunisieNumerique à l’issue de sa plaidoirie dans le procès de Nessma TV qui s’est ouvert, jeudi 19 avril 2012 au Tribunal de premier instance de Tunis, Me Nasr Saïdi a indiqué que cette sanction de peine de mort est prévue par les textes juridiques.
Le procès a débuté par les plaidoiries des avocats de la partie civile notamment Raja Hadj Mansour, Seifeddine Makhlouf et Nasr Saïdi.
Me Raja Mansour a affirmé que le film «Persépolis» diffusé par Nessma est contraire aux valeurs et principes religieux et heurte la sensibilité des Tunisiens et leurs traditions.
Elle a affirmé que son fils a été très choqué après avoir suivi le film et a subi une crise réclamant des sanctions appropriées pour dissuader de tels comportements.
procès nessma-rassemblement
Publié le 19/04/2012 à 13:01 par observatoire-medias-tunisiens
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Plusieurs dizaines de personnes se sont regroupées, jeudi 19 avril 2012 au matin devant le Tribunal de première instance de Tunis en prélude au procès du directeur de Nessma TV Nabil Karoui, a constaté le correspondant de TunisieNumerique sur place.
Ce procès intervient à la suite de poursuites engagées par plus de 140 avocats pour «atteinte aux bonnes mœurs et aux valeurs du sacré» à l’occasion de la diffusion le 7 octobre 2011 par Nessma TV du film d’animation «Persépolis».
Les personnes présentes devant le Tribunal sont divisées en deux camps , le premier soutient Nessma TV défend la liberté d’expression et le second est second est contre la violation des symboles de la religion et toute atteinte aux sacrés de l’Islam, selon notre reporter.
Le directeur de Nessma TV Nabil Karoui est arrivé pour assister à son procès, a indiqué le correspondant de TunsieNumerique.
verdict de l'affaire nessma
Publié le 19/04/2012 à 12:44 par observatoire-medias-tunisiens
Le procès intenté contre la chaîne de TV Nessma suite à la diffusion du film iranien Persepolis, le 7 octobre dernier, reprend aujourd'hui, ce jeudi 19 avril après un report demandé par les avocats de Nabil Karoui, patron de Nessma TV.
Aujourd'hui, la justice est appelée à mettre fin à cette histoire qui a suscité l'intérêt des différents acteurs de la société civile et surtout avec les événements qui ont marqué le déroulement de la dernière audience, le 23 janvier, avec l'agression dont a été victime Zyed Krichen
polémique nessma- sigma conseil
Publié le 08/03/2012 à 12:10 par observatoire-medias-tunisiens
Tunisie : Bras de fer Nesma TV - Sigma Conseil..., Saison 4 - épisode 1
© tekiano.com | Mercredi, 07 Mars 2012 14:47 0 Comments
Suite à la publication par Sigma Conseil des chiffres d'audience TV où la chaîne Nationale garde sa première place et Nesma TV se retrouve en bas du classement, derrière Al Jazeera et Attounissia de Sami Fehri, la télé du Grand Maghreb riposte avec un communiqué pas très tendre.
Al Watania en tête avec 37,9% de taux d'audience suivie d'Hannibal TV (15,5%), MBC 4 (10,1%) et Attounsia (7,1%). Al Jazeera occupe la 5ème place avec 6,6%, suivie de MBC 2 (3,8%) et enfin Nessma TV, à la 7ème place, avec 2,9%. C'est ce qu'a révélé l'agence Sigma Conseil concernant les mesure d'audience du mois de février 2012.
Nessma TV n'apprécie pas le classement de Sigma Conseil et conteste les chiffres publiés. Dans un communiqué rendu public lundi 5 mars, elle affirme que le bureau de sondage «3C Etudes» lui accorde une audience qui varie entre 13% et 20%, selon les jours et les programmes.
« Les résultats de la dernière mesure d'audience TV réalisée par Sigma Conseil Tunisie pour le mois de février 2012 vient démontrer, une fois de plus, le manque de sérieux qui caractérise ce pseudo sondeur, maître dans l'art d'accommoder les chiffres et les pourcentages et de les instrumentaliser au gré des circonstances et d'intérêts sordides.» précise le communiqué de la télévision maghrébine, avant de rajouter : «Cela fait longtemps, d'ailleurs, depuis que nous avons attiré l'attention sur l'absence de crédibilité de cet organisme de sondage, dont la proximité avec une société de production très proche de l'ancien régime est connue de tous et nous détenons les preuves à même d'étayer cette proximité. De même, nous sommes habitués à ses faux pronostics, le plus célèbre d'entre eux étant sans doute le flop qui a marqué l'annonce des résultats totalement erronés qu'il avait fait paraître sur les élections du 23 octobre 2011.»
Nessma TV n'est pas à son premier accrochage avec l'agence de Hassen Zargouni. Août 2010, les patrons de la télévision maghrébine ont durement critiqué les chiffres communiqués par Sigma Conseil et Média Scan. «Ces agences banalisent nos efforts et mettent en péril nos activités en concoctant ces statistiques dépourvues de toute logique. Qui sont ces agences qui s'érigent en véritables juges de l'économie nationale?», avait Article/ARTJAJA2590p048-049.xml1/nessma-tv-television-audimatnessma-tv-voit-rouge.html" target="_blank">déclaré
Nessma TV indique que le rôle des études d'audience appliquées aux médias est « d'évaluer l'impact des médias en toute rigueur» et déplore que « Sigma Conseil montre, une fois encore, que, loin d'assumer ce rôle, il ne cesse de le dévoyer. »
La télévision dirigée par Nabil Karoui conclut son communiqué par une remarque devenue monnaie courante dans la Tunisie post 14 janvier : «Ce type de manœuvre qui marchait si bien sous l'ancien régime et dont Sigma s'est fait une spécialité ne fonctionne plus à notre époque. Sigma est assurément en retard d'une révolution».
A signaler que Sigma Conseil a accordé la première position à Nesma TV en août 2011. Un résultat que la chaîne privée a pu obtenir grâce à la diffusion du feuilleton à succès «Nsibti Laâziza» durant le mois de Ramadan.
Publié le 05/02/2012 à 22:24 par observatoire-medias-tunisiens
Tunisie : Nessma TV, un procès crucial
lun.23.01.12
L’explosive affaire «Persépolis», ou Nessma TV, la chaîne qui a diffusé le film qui a allumé la mèche, est à nouveau sous les projecteurs depuis ce matin. Et pour rester sur un ton brûlant, on peut dire sous le feu de l’actualité tunisienne. La chaîne privée ayant même mobilisé toute son énergie pour la couverture de ce procès à enjeu considérable.
Un vrai test pour juger de l’avenir de la liberté d’expression et de la laïcité en Tunisie, avec la prise de pouvoir par la mouvance islamique.
La diffusion le 7 octobre 2001 par Nessma TV de Persepolis, film d'animation franco-iranien racontant la révolution iranienne et le régime Khomeiny à travers les yeux d'une fillette, avait suscité une vague de violences et de colère, quinze jours avant les élections en Tunisie.
En cause: la scène montrant Dieu qui a provoqué une réaction disproportionnée de la part de groupes d'extrémistes. Ces derniers se sont attaqués au siège de la chaîne à Tunis et au domicile du patron de Nessma TV, Nabil Karoui dont les excuses ont été vaines et n’ont pas suffit à calmer l’aveuglement de certains.
Et ce n’est pas tout, puisqu’une plainte a ensuite été déposée contre Nessma TV par un collectif de plus d'une centaine d'avocats, auxquels se sont ensuite greffés des associations ou des particuliers, on parle de huit mille plaignants, représentés par plusieurs centaines d'avocats (263 connus à la veille de l'audience) etune pétition a été lancée et aurait réuni au moins 200 000 signatures (certains évoquent même d'un million) appelant à « nettoyer la terre sacrée, des impies et des blasphémateurs », autrement dit à la fermeture de NessmaTV.
En face, pour défendre Nessma, un collectif d'une quarantaine d'avocats, coordonné par deux grandes figures du combat pour les droits de l'Homme, Mokhtar Trifi (ancien président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme, LTDH ) et Radhia Nasraoui (opposante virulente à Ben Ali et présidente de l'association contre la torture), et qui sera appuyé par la FIDH (Fédération internationale des Ligues des droits de l'Homme) représentée par son vice-président, l'avocat iranien Karim Lahidji (proche de Shirin Ebadi), Amnesty International, Reporter sans frontières, Human Rights Watch, le Syndicat des journalistes tunisiens… Même l’ancien Premier ministre provisoire, Béji caïd Essebsi aurait promis de revêtir sa robe, après plusieurs années d’hibernation.
Alors qui l’emportera ? La liberté ou l’obscurantisme ? Le verdict sera crucial pour l’avenir de la société tunisienne.
Chiraz Ounaïs
L’explosive affaire «Persépolis», ou Nessma TV, la chaîne qui a diffusé le film qui a allumé la mèche, est à nouveau sous les projecteurs depuis ce matin. Et pour rester sur un ton brûlant, on peut dire sous le feu de l’actualité tunisienne. La chaîne privée ayant même mobilisé toute son énergie pour la couverture de ce procès à enjeu considérable.
Un vrai test pour juger de l’avenir de la liberté d’expression et de la laïcité en Tunisie, avec la prise de pouvoir par la mouvance islamique.
La diffusion le 7 octobre 2001 par Nessma TV de Persepolis, film d'animation franco-iranien racontant la révolution iranienne et le régime Khomeiny à travers les yeux d'une fillette, avait suscité une vague de violences et de colère, quinze jours avant les élections en Tunisie.
En cause: la scène montrant Dieu qui a provoqué une réaction disproportionnée de la part de groupes d'extrémistes. Ces derniers se sont attaqués au siège de la chaîne à Tunis et au domicile du patron de Nessma TV, Nabil Karoui dont les excuses ont été vaines et n’ont pas suffit à calmer l’aveuglement de certains.
Et ce n’est pas tout, puisqu’une plainte a ensuite été déposée contre Nessma TV par un collectif de plus d'une centaine d'avocats, auxquels se sont ensuite greffés des associations ou des particuliers, on parle de huit mille plaignants, représentés par plusieurs centaines d'avocats (263 connus à la veille de l'audience) etune pétition a été lancée et aurait réuni au moins 200 000 signatures (certains évoquent même d'un million) appelant à « nettoyer la terre sacrée, des impies et des blasphémateurs », autrement dit à la fermeture de NessmaTV.
En face, pour défendre Nessma, un collectif d'une quarantaine d'avocats, coordonné par deux grandes figures du combat pour les droits de l'Homme, Mokhtar Trifi (ancien président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme, LTDH ) et Radhia Nasraoui (opposante virulente à Ben Ali et présidente de l'association contre la torture), et qui sera appuyé par la FIDH (Fédération internationale des Ligues des droits de l'Homme) représentée par son vice-président, l'avocat iranien Karim Lahidji (proche de Shirin Ebadi), Amnesty International, Reporter sans frontières, Human Rights Watch, le Syndicat des journalistes tunisiens… Même l’ancien Premier ministre provisoire, Béji caïd Essebsi aurait promis de revêtir sa robe, après plusieurs années d’hibernation.
Alors qui l’emportera ? La liberté ou l’obscurantisme ? Le verdict sera crucial pour l’avenir de la société tunisienne.
Chiraz Ounaïs
proces de nessma reportté
Publié le 24/01/2012 à 01:54 par observatoire-medias-tunisiens
| Le procès de l'affaire Nessma TV reporté au 19 avril prochain |
 TUNIS (TAP) - Le procès de l'affaire Nessma TV a été reporté au 19 avril prochain. Suivant > Source: www.tap.info.tn |
proces de nessma
Publié le 24/01/2012 à 01:44 par observatoire-medias-tunisiens
| Affaire Persépolis: Les médias interdits de couverture du procès de Nessma TV |
 TUNIS (TAP) - Les médias ont été interdits lundi de lacouverture du procès du directeur général de la chaîne privée Nessma TV, Nabil Karoui, qui a débuté lundi, au palais de la justice à Tunis. Source: www.tap.info.tn |
23-1-2012
Report du procès de Nabil Karoui
Publié le 19/11/2011 à 12:25 par observatoire-medias-tunisiens
Procès Nessma TV reporté au 23 Janvier 2012
TUNIS (TAP) - Le procès du directeur général de Nessma TV Nabil Karoui, ainsi que deux employés de cette chaîne tunisienne privée, Hédi Boughenime, responsable du service de visionnage et Nadia Jamel (absente), présidente de l’association «image et parole» qui a assuré le doublage du film contesté «Persepolis» en dialecte tunisien, a été reporté au 23 janvier 2012.
Ouvert dans la cohue, jeudi matin à Tunis, le procès a été ajourné à la demande des avocats de la défense et de la partie civile.
- Jeudi, 17 Novembre 2011 14:49
Une altercation a eu lieu entre les avocats, dont certains voulaient filmer l’audience, contrairement à la loi en vigueur.
Nabil Karoui et les deux employés de la chaîne font l’objet d’une plainte de plus de 140 avocats pour «atteinte aux bonnes moeurs et aux valeurs du sacré» à l’occasion de la diffusion le 7 octobre dernier par Nessma TV du film «Persepolis», comprenant une scène où Dieu est représenté, ce que proscrit l’islam.
Nabil Karoui s’était excusé pour la diffusion de cette scène, mais la tension est restée très vive dans la rue.
Procès de Nabil Karoui
Publié le 19/11/2011 à 12:22 par observatoire-medias-tunisiens
- Jeudi, 17 Novembre 2011 11:04
Le tribunal de première instance de Tunis connaît depuis ce matin un grand rassemblement de médias tunisiens et étrangers ainsi que d'un grand nombre de citoyens et la chaîne Nessma TV assure en direct la couverture de cette affaire.
Accusé "d'atteinte aux valeurs sacrées", M. Nabil Karoui, directeur de la chaîne, avait été la cible d'"attaques intenses" et de "critiques virulentes" sur le réseau social "Facebook", et avait présenté le 11 octobre ses excuses au peuple tunisien pour la diffusion de la séquence controversée du film "Persepolis".
Il avait tenu à préciser qu'il n'avait aucune intention de nuire aux musulmans à travers la projection de ce film.
Le 12 octobre, Nabil Karoui avait comparu une première fois devant le procureur adjoint de la République chargé de la presse et de l'information, au tribunal de première instance de Tunis, pour audition au sujet de l'enquête ouverte à la demande d'un certain nombre d'avocats et de citoyens concernant la diffusion par cette chaîne du film ''Persepolis'', jugé blasphématoire à l'égard de l'islam.
Les deux employés qui devront comparaître également sont le responsable du service de visionnage au sein de cette chaîne et la représentante de l’Association «image et parole» qui a assuré la version de ce film en dialecte tunisien.
solidarité des patrons de presse avec nessma
Publié le 30/10/2011 à 23:40 par observatoire-medias-tunisiens
Les patrons de presse dénoncent les violences contre Nessma TV
TUNIS (TAP) - Les patrons de presse ont "fermement" dénoncé, samedi, l'attaque du domicile du PDG de Nessma par "des extrémistes".
- Samedi, 15 Octobre 2011 19:31
Ces personnes ont préféré "le terrorisme" plutôt que d'attendre les résultats de l'enquête judiciaire ouverte contre la chaîne de télévision Nessma suite à la diffusion du film d'animation français "Persépolis", regrette le syndicat tunisien des directeurs des médias.
Le gouvernement est tenu de poursuivre les auteurs de ces violences et leurs instigateurs et de traduire devant la justice toute personne impliquée dans ces événements, affirment les directeurs des médias, faisant référence «aux dangereux développements des protestations» qui ont suivi la diffusion du film d'animation.
Ils ont aussi mis en garde contre toute instrumentalisation électorale de cette affaire et ont exprimé leurs inquiétudes face au silence de la société civile et des partis politiques. "Ce silence risque de renforcerl'extrémisme et personne ne pourra plus jamais le contrôler à l'avenir", ont prévenu les patrons de presse.
nessma tv appelle à protéger son personnel
Publié le 30/10/2011 à 23:38 par observatoire-medias-tunisiens
La chaîne "Nessma TV" appelle à protéger son personnel
TUNIS (TAP) - La chaîne privée "Nessma TV", a appelé les autorités compétentes à garantir la protection nécessaire à son personnel, journalistes, techniciens et agents, afin qu'il puisse accomplir sa mission médiatique dans les meilleures conditions.
- Samedi, 15 Octobre 2011 18:47
Le personnel de la chaîne "Nessma TV" dénonce, dans un communiqué rendu public, samedi, l'attaque agressive perpétrée par un groupe de personnes contre les locaux de la chaîne, ses journalistes et ses agents, suite à la diffusion du film d'animation français "Persepolis".
La chaîne "Nessma TV" condamne également les agressions et actes criminels qui ont ciblé la personne du Président- directeur général de la Chaîne, Nabil Karoui, ajoute le communiqué.
De son côté, le personnel de la chaîne "Nessma TV" salue les positions "honorables et de soutien" témoignées par les téléspectateurs de la chaîne, les libres de la Tunisie, les partis politiques, les organisations, les associations et les indépendants ainsi que toutes les personnalités nationales qui n'ont cessé de réitérer leur appui à la chaîne et à la liberté d'opinion et d'expression.
Selon le même communiqué, un groupe de personnes ont exécuté leurs menaces, après avoir diffusé via les réseaux sociaux des appels incitant au meurtre de quiconque appartient à la chaîne "Nessma TV", et ce en s'introduisant par la force dans le domicile du PDG de la chaîne, munis de cocktails Molotov, de gourdins et d'armes blanches, dans le dessein "de le tuer ainsi que tous les membres de sa famille."
affaire nesma- l'Iran s'en mele
Publié le 13/10/2011 à 00:41 par observatoire-medias-tunisiens
Le service d'information de l'ambassade d'Iran à Tunis a fait part de son étonnement face à la diffusion du film d'animation franco-iranien, intitulé "Persepolis", considérant ce film diffusé récemment par la chaîne privée "Nessma TV" comme étant "hérétique", dès lors que son contenu est attentatoire aux axiomes religieux, de même qu'il donne une fausse image de la société iranienne.
Dans un communiqué rendu public, mardi, le service d'information de l'ambassade iranienne à Tunis affirme être entré en contact avec des parties officielles pour interdire la diffusion du film et adressé une demande écrite aux responsables de la chaîne privée "Nessma TV" les invitant à reconsidérer la décision de diffusion de ce film d'animation et à prendre en considération les croyances des téléspectateurs.
Le communiqué rappelle que ce film d'animation qui a été "produit en langue française en Europe par une réalisatrice française d'origine iranienne", constitue un épisode d'une série de tentatives entreprises ces dernières années par le lobby médiatique international dans le dessein "d'entacher la religion islamique, les croyances et le sacré religieux."
Nous avons bien signalé hier qu’il y avait des parties qui voulaient déplacer le débat du terrain idéologique politique au terrain du sacré. Nous y sommes avec ce communiqué de l’ambassade iranienne qui avoue clairement son ingérence dans des affaires tuniso-tunisiennes pures. Mieux encore, les Iraniens avouent, sans sourciller !, qu’ils ont demandé aux autorités du gouvernement transitoire l’interdiction de la diffusion du film !
Hier, c’était Ben Ali qui censurait, aujourd’hui c’est l’Iran qui s’arroge le droit de nous dicter ce que l’on doit voir ou ne pas voir dans nos télés !
Allez, encore un peu d’effort et on va bientôt nous dicter les films qu’on doit produire et les pièces de théâtre qu’on doit interdire !
nesma-polémique persopolis
Publié le 10/10/2011 à 00:17 par observatoire-medias-tunisiens
| Nessma TV et la polémique « Persepolis » |
| Dimanche, 09 Octobre 2011 19:56 |
 Vendredi dernier, Nessma proposait le film iranien "Persepolis", traduit pour l'occasion en dialecte tunisien. Ce qu'ignorait Nessma (ou pas), c'est que ce film allait provoquer un véritable tollé, notamment sur Facebook. Les messages d'indignation |
nesma tv menacée par des salafistes
Publié le 10/10/2011 à 00:08 par observatoire-medias-tunisiens
Des salafistes tentent d'assaillir deux établissements de la chaîne 'Nessma TV'
TUNIS (TAP) - Un groupe de salafistes ont tenté, dimanche, d'assaillir deux établissements de la chaîne de télévision privée "Nessma TV" à Montplaisir et à l'avenue Mohamed V, à Tunis, après la diffusion, vendredi soir, en dialecte tunisien, du film d'animation franco-iranien "Persepolis", qui a été suivi d'un débat.
- Dimanche, 09 Octobre 2011 15:18
"Deux établissements de la chaîne de télévision Nessma TV ont failli être assaillis et agressé par un groupe de barbus et de femmes portant le niqab, dont certains se sont armés de gourdins et d'armes blanches", indique la chaîne dans un communiqué rendu public dimanche.
Le personnel de la chaîne (journalistes, techniciens et responsables) a, également, condamné, dans ce communiqué, ce qu'il a considéré comme étant "une attaque violente", appelant l'opinion publique et la société civile à faire face à de telles pratiques qui sont de nature à menacer la stabilité sociale et à interdire l'opinion contraire.
Il convient de rappeler que la chaîne de télévision Nessma TV avait diffusé, vendredi soir, un débat d'une heure et demi sur le film d'animation "Persepolis" de Marjane Satrapi, qui raconte l'histoire d'une fille iranienne sous le régime de Khomeiny. Un film qui a remporté le prix du jury du festival international de Cannes, en 2007.
L'animateur de l'émission, Abdelhalim Massoudi, a affirmé, à l'agence TAP, que l'émission organisée à propos du film d'animation visait à débattre de la religion et de la politique, et à dissiper les peurs des Tunisiens avec l'approche des élections de la Constituante, prévues le 23 octobre 2011.
Contacté par téléphone, M. Nabil Karoui, directeur de la chaîne de télévision "Nessma TV", a dénoncé ce qu'il a qualifié de "dictature de la violence", à travers laquelle "certains tentent d'étouffer la voix de la liberté d'expression", réaffirmant que la chaîne "continuera d'accomplir son rôle et maintiendra sa ligne éditoriale."
Selon le porte-parole officiel du ministère de l'Intérieur, Hichem Meddeb, des salafistes s'étaient dirigés vers deux établissements de la chaîne Nessma TV à Tunis, après avoir tenu une réunion à Bab Saâdoun, avec la participation d'environ 280 personnes, en vue de l'assaillir. Toutefois, les forces de sécurité les ont repoussé et les ont dispersé, précise la même source.
M. Karoui a, d'autre part, déclaré qu'après la diffusion du film d'animation, sa chaîne de télévision a été la cible d'"attaques intenses" et de "critiques virulentes", sur le réseau social "Facebook", ajoutant que trois tentatives d'agression ont été menées, dimanche matin et ont ciblé les établissements de la chaîne à Montplaisir et à Mohamed V.
Des dizaines de personnes suspectes ont, ainsi, été arrêtées et font l'objet actuellement d'investigations, annonce une source sécuritaire du district de Tunis.
tentative d'attaque de nesma par des salafistes
Publié le 13/10/2011 à 01:00 par observatoire-medias-tunisiens
affaire nesma position des directeurs de journaux
Publié le 13/10/2011 à 00:57 par observatoire-medias-tunisiens
- Lundi, 10 Octobre 2011 16:38
Dans un communiqué publié, lundi, L'association réaffirme "sa condamnation absolue de la violence comme forme d'expression politique, religieuse ou sociale". Elle exprime "son soutien total à la chaîne "Nessma TV" de même que sa solidarité avec tous les organes de presse".
Elle réaffirme, également, "son soutien à la création artistique et aux créateurs qui défendent les valeurs de liberté", rappelant que seuls les tribunaux sont souverains pour trancher en cas de litige.
L'association invite, par ailleurs, tous les médias et la société à défendre les valeurs de liberté et de tolérance.
nebil karoui presente ses excuses
Publié le 13/10/2011 à 00:51 par observatoire-medias-tunisiens
Nebil Karoui, le président de Nessma TV, chaîne privée tunisienne qui a diffusé le film franco-iranien "Persepolis", a présenté aujourd'hui ses "excuses" pour une séquence du film jugée blasphématoire et qui a suscitédes manifestations et des violences dimanche à Tunis.
"Je m'excuse. Je suis désolé pour tous les gens qui ont été dérangés par cette séquence, qui me heurte moi-même", a déclaré Karoui sur radio Monastir, en référence à une scène du film où Dieu est représenté, ce que proscrit l'islam.
"Je m'excuse. Je suis désolé pour tous les gens qui ont été dérangés par cette séquence, qui me heurte moi-même", a déclaré Karoui sur radio Monastir, en référence à une scène du film où Dieu est représenté, ce que proscrit l'islam.
Source : « Le Figaro » Le 11-10-2011
Publié le 13/10/2011 à 00:49 par observatoire-medias-tunisiens
Tunisie: Nessma, le vent tourne sur Facebook
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: white; color: #000000; font-size: 12pt;">Appels au boycott, flots d'insultes et même des menaces physiques...c'est ce qu'on peut voir en ce moment sur le mur des comptes Facebook de plusieurs milliers d'internautes tunisiens, qui se sont érigés contre la chaine privée Nessma TV. Mais les pro-Nessma persistent et signent, malgré la disparition de sa page officielle suite au signalement de milliers de réfractaires.
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: white; color: #000000; font-size: 12pt;">Après des attaques perpétrées dimanche dernier par des groupes de salafistes à l'encontre des locaux de Nessma TV (enflammant les médias du monde entier), voilà à présent que des internautes tunisiens ont tout bonnement décidé de mener une croisade numérique (via le réseau social Facebook) contre la même chaine de télévisons privée. Rappelons que ces actes font suite à la polémique suscitée par le du film d'animation Persepolis de la réalisatrice Marjane Satrapi, diffusé par la chaine tv le vendredi 7 octobre. Doublé en dialecte tunisien, le long-métrage a néanmoins provoqué pas mal d'indignation chez certains téléspectateurs, notamment à cause d'une représentation de Dieu.
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: white; color: #000000; font-size: 12pt;">Appels au boycott, flots d'insultes et même des menaces physiques...c'est ce qu'on peut voir en ce moment sur le mur des comptes Facebook de plusieurs milliers d'internautes tunisiens, qui se sont érigés contre la chaine privée Nessma TV. Estimant qu'il s'agit d'un acte de provocation et d'un grave affront contre la religion musulmane, les contestataires ont ainsi créés plusieurs pages fans sur le réseau social, sans compter celles déjà existantes avant cet événement. On peut citerTous contre Ne9ma Tv ,Nessma Dégage,Boycott Ne9ma tv...ou encore une pétition intituléeUn million de musulmans pour fermer la chaine Nessma Tv qui réunit à elle seule un total de 61300 participants (au moment de l'écriture de cet article).
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: white; color: #000000; font-size: 12pt;">On peut même voir une vidéo sur la page officielle del'Association de la maison du hadtih zitounienne où l'un de ses membres affirme qu'il s'agit d'une grave atteinte aux préceptes de la religion musulmane. Sans parler des rumeurs qui n'ont cessé de circuler sur la toile comme celle faisant état d'une rupture de contrat publicitaire entre Nessma Tv et le groupe Délice-Danone. Une information par la suite démentie par lanews/show/nessma-delice-danone-pas-de-rupture-de-contrat-publicitaire" target="_blank">radio ExpressFM.
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: white; color: #000000; font-size: 12pt;">D'un autre côté, on retrouve les pro-Nessma qui, malgré la disparition de sa page officielle (suite au signalement de milliers de réfractaires), continuent d'apporter leur soutien à la chaine grâce à plusieurs pages fansTous unis avec Nessma,Nessma TV...
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: white; color: #000000; font-size: 12pt;">Ces internautes, qui ont, pour leur part, pris cette représentation animée «divine» au second degré, estiment pour leur part qu'il ne s'agissait uniquement que l'illustration de l'imagination d'une petite fille iranienne, et ne se disent ni blessés, ni choqués pour autant, malgré leur croyance en la religion de l'Islam.
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: white; color: #000000; font-size: 12pt;">Certains vont même jusqu'à faire de l'humour en faisant des photos-montages des différents longs –métrages qui mentionnent Dieu etc. Et cerise sur la gâteau,un artiste urbains'en est même inspiré pour toute une série d'affichages pour les rues de Tunis. Reste à savoir si on avait besoin de cette tempête médiatique à quelques jours des élections...Source : « Tekiano » Le 11-10-2011
nabil karoui devant le ministere public
Publié le 13/10/2011 à 00:45 par observatoire-medias-tunisiens
A la suite de l’enquête ouverte par le ministère public concernant la diffusion du film Persepolis, Nabil Karoui, directeur de Nessma TV, a été interrogé mercredi 12 octobre 2011 dans l’après-midi, par le représentant du ministère public, chargé des dossiers se rapportant à l’Information, au Tribunal de Tunis.
Nabil Karoui a fait sa déposition et s’est expliqué sur les conditions de diffusion de ce film.
On notera qu’il y a plusieurs autres plaintes déposées à son encontre, dans le cadre de la même affaire.
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