LA PRESSE - ESSAHAFA



LA PRESSE - ESSAHAFA

la snipe ne ferme pas assahafa

Publié le 28/05/2011 à 00:41 par observatoire-medias-tunisiens Tags : background création annonce
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  Vendredi ,   27 Mai   2011
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La SNIPE nie l'intention de fermer le journal Assahafa
Vendredi, 27 Mai 2011 14:33
TUNIS (TAP) - La direction générale de la Société Nouvelle d'Impression, de Presse et d'Edition (SNIPE), éditrice des quotidiens La Presse et Assahafa, a nié la rumeur selon laquelle la société compte fermer Assahafa et mettre ses journalistes et ses autres employés au chômage, la qualifiant de "simples spéculations infondées".
La SNIPE affirme, vendredi, qu'il n'a pas été décidé de fermer le journal.  "Le conseil d'administration a proposé, dans son assemblée du 12 février 2011 et tel que noté dans le procès verbal de la réunion, la création d'un nouveau quotidien en langue arabe".
La direction générale précise que l'idée de transformer le quotidien en hebdomadaire "était une simple proposition" visant à "rechercher les moyens de développer les publications de la société et accroître ses ressources sans toucher aux droits des journalistes et des techniciens titulaires".
Elle se dit "entièrement disposée" à examiner tout projet présenté par les journalistes et techniciens d'Assahafa susceptible de promouvoir l'entreprise.
Le personnel du quotidien Assahafa observe un sit-in ouvert depuis l'annonce, en avril dernier, de la décision de transformer le quotidien en hebdomadaire.

patrons de medias-soutien à essahafa

Publié le 25/05/2011 à 23:53 par observatoire-medias-tunisiens
  • 25/5/2011
essahafa_logoTUNIS (TAP) - Le bureau constitutif du Syndicat tunisien des dirigeants des médias (STDM) a appelé le gouvernement de transition à une intervention d'urgence pour sauver le journal Assahafa et son personnel, journalistes, techniciens et employés, l'Etat étant le propriétaire de la Société Nationale d'impression, d'édition et de presse (SNIPE).

Dans un communiqué rendu public mardi, le STDM fait part de son soutien à la SNIPE et au quotidien Assahafa, soulignant son souci de trouver une solution qui satisfasse toutes les parties et permette au journal de poursuivre normalement son activité.
Le bureau constitutif du STDM se dit étonné des décisions d'austérité ayant touché le journal et ses travailleurs, bien que tous les établissements médiatiques et en particulier les médias privés souffrent de conditions matérielles difficiles et que toutes les parties se soient engagées à resserrer les rangs pour surmonter cette étape critique.
Malgré une conjoncture marquée par l'absence de ressources publicitaires publiques et privées permanentes, rappelle le STDM, la plupart des établissements médiatiques poursuivent leurs activités, précisant que les médias nationaux ne peuvent pas fermer leurs portes ou abandonner leurs lectorats, face aux premiers obstacles.

snjt-solidarité avec essahafa

Publié le 22/05/2011 à 18:01 par observatoire-medias-tunisiens
Tunisie – Les journalistes en sit-in pour soutenir leurs collègues d’Assahafa

  • Le Bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisien (SNJT) a expliqué, dans un communiqué publié samedi 21 mai 2011, sa préoccupation à cause de la crise qui touche le journal Assahafa et qui n’a pas trouvé de solution radicale jusqu’à maintenant, malgré les promesses qu’a reçues le SNJT, au cours de la semaine dernière.

    En outre, et puisque les revendications du personnels d’Assahafa n’ont pas été prises en considération, le Bureau exécutif du syndicat invite, pour une première action, tous les journalistes de tous les établissements de communication à un sit-in le 24 mai 2011, à son siège, de 9h du matin jusqu’à 12h.

snjt- soutien aux journalistes d'essahafa

Publié le 18/05/2011 à 12:48 par observatoire-medias-tunisiens Tags : 2010 background travail

  Mercredi ,   18 Mai   2011
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Soutien syndical aux revendications du personnel du journal "Assahafa"
Mardi, 17 Mai 2011 18:04
TUNIS (TAP) - Le Syndicat général de la culture et de l'information et le Syndicat de base de la Société nationale d'impression, de presse et d'édition (SNIPE - La Presse) ont fait part de leur soutien aux revendications des journalistes, des techniciens et des travailleurs du journal "Assahafa", à la suite de la décision du Président-directeur général du quotidien d'interrompre sa parution, de le remplacer par une édition électronique et de créer à sa place un hebdomadaire.
Dans un communiqué publié, mardi, le Syndicat général de la culture et de l'information rappelle la mutation qualitative qu'a connue "Assahafa" après la révolution du 14 janvier 2011, dans le droit-fil de la consécration d'une information libre et crédible qui reflète les aspirations du peuple tunisien, se déclarant étonné des tentatives visant à entraver le fonctionnement de ce journal notamment au niveau de la distribution.
Dans son communiqué, le Syndicat de base de la SNIPE - La Presse fait part de son soutien aux journalistes de ce quotidien dans leur sit-in légitime pour défendre leur droit au travail et rejette les arguments avancés sous prétexte "d'hémorragie financière".
Les difficultés financières que connaît le journal, depuis des années, précise le syndicat, sont dues à la mauvaise gestion des ressources financières et humaines ainsi qu'à l'absence d'une restructuration cohérente de l'établissement et d'une stratégie d'avenir tournée vers toutes les administrations.

essahafa-sit in nocturne

Publié le 17/05/2011 à 00:05 par observatoire-medias-tunisiens |   TAP   |   Services TAP   |   Plan de site  |  ontactez-nous   ?? ?? ??
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Le personnel d'"Essahafa" entame un sit-in nocturne
Lundi, 16 Mai 2011 20:51
TUNIS (TAP) - Les journalistes, techniciens et agents du journal "Essahafa" ont entamé, lundi, un sit-in nocturne au siège du journal.
Le personnel du journal a tenu aujourd'hui une assemblée générale pour examiner les développements de leur mouvement de protestation entamé le 25 avril dernier.
Ils ont condamné dans un communiqué "la lenteur du premier ministère dans le traitement de leur dossier" affirmant que l'actuel PDG de la SNIPE continue de diriger le journal à partir de son lieu de résidence.
Ils ont accusé le PDG d'entraver toute initiative ou projet visant à promouvoir le journal au niveau de la distribution outre la décision de suspendre les avantages financiers de plusieurs agents.
Ils ont réaffirmé leur position de refus du retour du PDG de l'entreprise à ses fonctions en raison du manque de confiance en sa personne suite à sa décision de fermer le journal Essahafa, précise le communiqué.
 

pour un nouveau pdg de la presse

Publié le 12/05/2011 à 00:36 par observatoire-medias-tunisiens Tags : background
 
 
 
Les journalistes d'Assahafa veulent un nouveau PDG à la tête de la SNIPEConvertir en PDFVersion imprimableSuggérer par mail
Les journalistes d'Assahafa appellent le conseil d'administration de la SNIPE à nommer un nouveau PDGTUNIS, 11 mai 2011 (TAP) - Les journalistes, les techniciens et les travailleurs du quotidien Assahafa ont appelé, mercredi, le conseil d'administration de la Société nationale d'impression, d'édition et de presse (SNIPE) à désigner un nouveau président-directeur général capable de sauver l'entreprise et éviter les carences qui menacent, particulièrement, la vie du quotidien "Assahafa".
Ils ont expliqué, dans un communiqué, à l'issue d'une réunion, mercredi, que la lenteur dans la nomination d'un nouveau président-directeur général a causé un état d'étouffement et de tension parmi les travailleurs du journal, ce qui a eu un impact négatif sur leur rendement.
Ils ont souligné que le maintien du président-directeur général actuel lui a permis de continuer à étouffer le journal Assahafa, au niveau de la distribution, en refusant de remettre aux distributeurs la prime sur laquelle un accord a été établi précédemment, et aux journalistes leurs précédents dus, tout en annulant certaines de leurs primes. Il s'est, en outre, abstenu d'approuver la désignation de responsables de services du journal, alors qu'il avait décidé d'autres nominations, dans l'administration et le journal "La Presse

agression du siege de la presse

Publié le 07/05/2011 à 10:27 par observatoire-medias-tunisiens Tags : travail photos
Agression du siège du journal La Presse  Par-delà le matériel confisqué
Peut-on être sûr aujourd’hui que la liberté d’expression, et surtout de la presse, est bel et bien respectée ? Au journal La Presse, tout le monde en doute fort, notamment après la réaction des forces de l’ordre hier matin et après-midi au centre-ville de Tunis. Des collègues agressés au sein même du journal, des journalistes appartenant à d’autres organes de presse, voulant comprendre la réalité des faits, ont aussi subi le même sort. Coups de matraque, gaz lacrymogènes en plein visage, matériel et appareils  photos de collègues confisqués, un ordinateur portable également. Les agresseurs sont des policiers tunisiens qui prétendaient disperser la foule des manifestants rassemblée, hier matin, devant le Théâtre municipal de Tunis.
Tout a commencé lorsque ces mêmes manifestants ont été pourchassés par la police dans les petites ruelles de la capitale et plus précisément dans le quartier des journaux sis à la rue Ali Bach-Hamba. Force, violence et agressivité qui nous rappellent une certaine époque de l’histoire de la Tunisie. La situation était tellement exceptionnelle et inattendue qu’elle a nécessité, de la part des journalistes de La Presse, comme de tous les autres d’ailleurs, l’exercice de leur profession en toute âme et conscience. Mais pour hier, les réactions de la police étaient aussi exceptionnelles. Faire son travail était considéré comme un tort. Pourquoi confisquer des reportages photos ou des ordinateurs portables ? Pourquoi interdire aux journalistes de voir de leurs propres yeux des vérités, et de vivre ce que vit leur pays afin de relater, en toute objectivité, des faits ? Que cherche-t-on à cadrer ? Les journalistes qui étaient pris au piège dans l’enceinte du journal n’avaient même pas le droit de regarder par les portes et les fenêtres pour prendre conscience de ce qui se passait à l’extérieur. Les forces de l’ordre interdisaient même cette liberté et agressaient tout le personnel du journal par des gros mots et des injures.
Où sommes-nous aujourd’hui et où  va-t-on ? Sommes-nous sortis d'une époque connue pour la répression des droits de la presse pour nous retrouver dans une autre, encore plus répressive, qui ne permet que quelques libertés, sans cesse rétrécies comme peau de chagrin. 

poursuite du sit in à essahafa

Publié le 03/05/2011 à 14:01 par observatoire-medias-tunisiens Tags : background
 
 
Huitième jour du sit-in des journalistes d'AssahafaConvertir en PDFVersion imprimableSuggérer par mail
imageTUNIS, 2 mai 2011 (TAP) - Les journalistes, les techniciens et les agents du journal Assahafa, édité par la Société nationale d'impression, de presse et d'édition (SNIPE) poursuivent leur sit-in, pour "la défense de leurs droits légitimes au travail", après les menaces d'arrêter la parution de leur quotidien.
A l'occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai de chaque année, les travailleurs d'Assahafa ont réitéré leurs revendications légitimes et leur attachement à la publication du journal qui est "d'intérêt public" et dont les journalistes "ne cessent de fournir les efforts appropriés depuis la révolution du 14 janvier 2011".
Ils refusent, en outre, de coopérer avec le président-directeur général de la SNIPE qui a causé, affirment-ils, une fissure profonde au sein de l'établissement. Ils en appellent au Premier ministre du gouvernement provisoire, M. Béji Caïd Essebsi, pour intervenir, surtout que les médias publics sont, administrativement, sous tutelle du premier ministère.
Une motion comprenant toutes ces revendications et signée par une centaine de personnes a été adressée, lundi, au premier ministre.
Par ailleurs, les journalistes, techniciens et agents d'Assahafa ont fait part de leur gratitude à tous les établissements de presse et aux composantes de la société civile, ainsi qu'aux partis politiques et à l'ensemble des citoyens, pour leur soutien.
Ils ont, d'autre part, salué la position de l'Union générale des journalistes arabes qui a, dans un communiqué diffusé lundi, exprimé son inquiétude face à la décision d'arrêter la publication du journal Assahafa, à partir du 29 mai prochain, soulignant sa solidarité avec les journalistes de cet établissement.

crise de la snipe

Publié le 28/04/2011 à 23:57 par observatoire-medias-tunisiens Tags : paysage mort pensée lecture
Tunisie - Crise de la Snipe-La Presse ou du journal Essahafa ?
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28/04/2011
  • Tunisie - Crise de la Snipe-La Presse ou du journal Essahafa ?

    Par Chokri BEN NESSIR

    A l’évidence c’est la SNIPE qui est en crise et pas le journal Essahafa. Ce journal n’est pas une filiale de l’entreprise. Il est organiquement et fonctionnellement intégré totalement dans les circuits de production de toute la chaîne des activités de l’entreprise. De ce fait, l’on ne peut taxer un produit mal écoulé sur le marché d’être à l’origine de la crise qui secoue la SNIPE depuis quelques années. Vu sous cet angle, la récente décision prise par le PDG de la SNIPE, à savoir de transformer le quotidien Essahafa en hebdomadaire, est inadéquate, voire même inappropriée.

    En prenant une telle décision, il a certainement fait fausse route. En effet, l’élan du journal Essahafa, qui est depuis le 14 janvier en pleine phase de réconciliation avec son lectorat, a été brisé par le verdict du PDG de la SNIPE.
    Au lieu de parier sur ce titre comme un produit d’avenir pour l’entreprise, on a préféré le reléguer comme par le passé, à un statut de sous-produit. Pourtant, ce journal a été de tous les combats. Etouffé, il a été, pour longtemps, considéré comme l’enfant non désiré de la boîte. A la botte du régime, à l’instar des autres supports médiatiques publics, on ne lui a jamais permis de proposer aux lecteurs une offre éditoriale consistante doublée d’une approche graphique séduisante.

    A une époque où la pensée unique nous était imposée et défiait les valeurs universelles pour lesquelles l’humanité s’était tant sacrifiée auparavant, nos collègues du journal Essahafa n’ont jamais baissé la garde. A un point tel que la rédaction de ce journal se distinguera d’être un bastion de la liberté de pensée, de la diversité des opinions, et de la démocratie citoyenne.
    Elle fut, grâce à ses icônes, l’une des premières à l’échelle du paysage médiatique tunisien, qui avait pour vocation originelle, la défense des intérêts des journalistes, la diffusion d’une culture démocratique, et la dénonciation de la violation de la liberté de presse. Mahmoud Dhaouadi, Zied El Héni, Neji B’ghouri, Hechmi Nouira, Omar Ghedamsi Adel Brinsi, Khelil Rekik, Mourad Allala, Lotfi Larbi Snoussi, Hssen ben Othman, Jamel Kermaoui, Neji Abassi, Jamel Arfaoui, Sarra Abdelmaksoud et beaucoup d’autres collègues, malgré la diversité de leurs opinions, malgré leurs clivages politiques, ont toujours été des journalistes dévoués aux causes de la liberté, de la justice et de la dignité humaine.
    Ils ont accompli cette noble mission, qu’ils ont menée contre vents et marées, ce qui a procuré aux journalistes d’Essahafa, le rayonnement qu’on sait, malgré sa mévente sur le marché. C’est aussi une rédaction qui compte les plus belles plumes arabophones du pays et des collaborateurs de haut niveau.

    Au grand dam de tous, les journalistes d’Essahafa, aujourd’hui plus libres, plus épanouis, plus soudés, plus déterminés à relever le défi de transformer leur journal en un support phare de l’information en Tunisie, à même d’aborder avec professionnalisme et de poser haut et fort les problèmes et préoccupations des citoyens, avec la certitude qu’ils tombent dans des oreilles attentives et habilitées à leur donner l’écho positif qu’ils méritent, se sont heurtés à une sentence de mort à petit feu.
    Alors ils livrent un ultime combat. Un beau combat, dont on ne peut qu’être solidaire et partie prenante. Car ce combat est celui de l’avenir du journal et de la pérennité de l’entreprise.
    Comment sortir de cette crise plus forts encore? A notre humble avis, il faudrait d’abord annuler illico-presto cette décision régalienne.

    Ensuite, il s’agira de remettre sur la table des négociations les dossiers épineux qui sont à l’origine des maux qui traumatisent l’entreprise tels que la mauvaise gestion, la stratégie commerciale, la restructuration, et d’autres points qui se traitaient en vases-clos.
    Il s’agit de réunir, de nouveau, les conditions de viabilité de l’entreprise. La SNIPE doit investir. Il est temps pour cette entreprise de voir grand, de devenir un grand groupe de presse. Il n’y a pas une pléthore du personnel. Nous avons l’effectif qu’il faut sauf qu’on n’a pas suffisamment de produits pour occuper autant de monde. Pourquoi pas une TV, une radio, d’autres titres ? Il faut penser aussi à ouvrir de nouveaux horizons aux journalistes maison par le biais de l’essaimage.
    Mais pour revenir à la question du journal Essahafa, il faut garder à l’esprit que la réussite d’un média est fonction des politiques rédactionnelles initiées par la direction mais aussi des professionnels qui le réalisent, de leur niveau de créativité souvent lié à la formation qu’ils ont reçue et à l’autonomie qu’on leur donne. Elle est aussi fonction de l’époque, de l’évolution des goûts, d’une sensibilité culturelle voire même identitaire.

    Il s’agit, de ce fait, de baliser la voie à une croissance qui positionne Essahafa comme un titre leader de la presse arabophone en Tunisie. Et ce, par le biais d’une progression forte et durable qui gagne de nouveaux lecteurs à chaque édition et en se donnant comme priorité de toucher un nouveau lectorat. Augmenter le tirage, augmenter la durée de lecture moyenne de ses rubriques de base est un autre défi d’élévation du niveau de satisfaction des lecteurs par rapport au titre.

    Comment ? D’abord en se créant une fonction d’animateur politique et social. Il s’agit d’axer sur les genres de proximité (écouter, alerter, questionner les décideurs, faire émerger des solutions), d’engager des débats publics, de confronter les points de vue et d’éviter la pensée unique. Mais aussi, apporter un plus au lecteur par le biais d’une approche pédagogique (expliquer, vulgariser…), de faire preuve de créativité (idées, avis d’experts..) mais aussi d’assurer un suivi (historique, planning des projets, bilan, retour sur promesses…).
    Les cinq clés de l’efficacité de ce journal à savoir ; indépendance, réactivité, proximité, crédibilité et un impact élevé et durable, en feront un extraordinaire vecteur de communication.
    Toutefois, en dépit du poids un peu écrasant de ses concurrents déjà très actifs sur le marché, Essahafa devra aspirer à créer un média qui se fait respecter et qui serait capable de tenir son rang de support d’élite et de pouvoir bénéficier dès son lancement sous une nouvelle formule, d’un certain cœfficient de sympathie.

    Ceci dit le journal, La Presse n’est pas non plus à l’abri des mutations qui s’opèrent depuis l’avènement de la Révolution sur le paysage médiatique tunisien. En effet, l’évolution des goûts du public, la multiplication de l’offre audiovisuelle et la qualité de la concurrence nous obligent à réfléchir sur les moyens d’améliorer ce produit pour maintenir nos positions et améliorer le positionnement de ce média.
    Pour cela, il est important d’enrichir La Presse d’une palette de nouveaux services afin de mieux toucher un lectorat extraordinairement diversifié.
    Enfin, la diversification des produits en développant de nouvelles approches de lectures (sondages, forums, vidéo etc.) pourrait nous mener à atteindre cet objectif.

    En attendant, de débattre de tous ces problèmes au sein de l’entreprise, il est déconseillé de survoler d’un œil morne ce qui se passe à Essahafa. En effet, il ne sert à rien de se tirer dans les pattes et de remonter les uns contre les autres. Car, tout accouchement se fait dans la douleur. Que nos collègues du journal Essahafa, pardonnent les dérives verbales de certains journalistes de la rédaction de la Presse. Ils ont sûrement appréhendé la question sous un autre angle. Le mauvais peut-être. Mais une chose est sûre, la destinée du journal Essahafa et celle de la Presse, est commune.

    * Chokri Ben Nessir est actuellement journaliste au quotidien La Presse. Il a notamment été rédacteur en chef de la revue L'Expression, membre du bureau directeur du Syndicat des journalistes tunisiens et membre du Syndicat d'Initiative de la ville de Tunis.

départ du pdg de la presse

Publié le 26/04/2011 à 19:27 par observatoire-medias-tunisiens Tags : papier
Après avoir voulu arrêter Essahafa, le PDG de La Presse se fait «dégager»
 Les employés d'Essahafa, ont rendu public, lundi 25 avril 2011, une motion dans laquelle ils expriment leur rejet de la décision «surprenante» du PDG annonçant "l’arrêt de parution dudit journal à partir du 29 mai prochain à cause des déficits cumulés" Auteur: N.H. La motion ajoute que « le journal a connu, depuis le 14 janvier 2011 et grâce aux sacrifices et aux efforts de ses employés, une mutation qualitative que la direction générale n’a pu accompagner par une meilleure distribution… ». Les auteurs de la motion, tout en affirmant que « le PDG a annoncé sa décision d’arrêt du journal après un feu vert du Premier ministère, selon ses propres dires, réclament l’ouverture d’une enquête sur les mauvaises gestions qui se sont succédé au sein de l’entreprise et appellent à recourir à un bureau d’études spécialisé pour élaborer une nouvelle conception du journal en vue de le promouvoir. Les journalistes affirment que H’mida Ben Romdhane, PDG de Snipe La Presse (maison éditrice d'Essahafa), a perdu toute crédibilité après sa volte-face vis-à-vis de l’accord conclu le 12 février 2011 et son affirmation que sa décision est irrévocable. Ils estiment qu’il n’y a plus de place à la négociation avec lui ». Ils vont jusqu’à demander « son remplacement par un autre responsable capable d’assumer les charges d’une entreprise journalistique aussi prestigieuse que La Presse ». Contactée par Businessnews, une source autorisée au Premier ministère dément catégoriquement avoir donné le moindre feu vert pour l’arrêt de parution d’Essahafa et que ce n'est pas du tout le moment de prendre de telles décisions. On notera que le PDG, veut, selon d’autres sources, transformer en un site électronique quotidien avec une parution hebdomadaire sur papier. D’autre part et aux dernières nouvelles on apprend que le PDG de La Presse a quitté le siège du journal après les appels de « Dégage » qui lui ont été lancé par les employés d’Essahafa en sit-in devant son bureau. Dans une déclaration à l’agence TAP, H’mida Ben Romdhane a indiqué que la décision de transformer Essahafa en un hebdomadaire est motivée essentiellement par des raisons financières. Ce quotidien, a-t-il soutenu, constitue, depuis 23 ans, un fardeau financier. "Aucun agent ou journaliste ne sera licencié suite à cette décision", a-t-il affirmé.

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